L’UNESCO examinera, en décembre prochain, la candidature du henné pour son inscription sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Ce dossier est soutenu par 16 pays arabes, dont le Maroc. La Commission de l’UNESCO pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel étudiera cette candidature lors de sa 19e session ordinaire, qui se déroulera du 2 au 7 décembre 2024 à Asunción, au Paraguay.
Une démarche soutenue par le Maroc et ses voisins
Le Maroc, avec 15 autres pays arabes, a proposé l’inscription du henné sur la liste du patrimoine immatériel. Cette initiative a été lancée lors du Festival de Tan-Tan en juin 2019. Plusieurs organisations de la société civile ont alors exprimé leur désir d’inscrire cette pratique sur la liste de l’UNESCO. L’idée a été bien accueillie par les pays participants, soulignant l’importance universelle de cette tradition.
Le henné : une tradition partagée à travers le monde
Le henné est utilisé par diverses communautés à travers le monde, quelles que soient leurs origines ethniques, leurs genres ou leurs âges. Cette pratique renforce les liens sociaux, célèbre des événements importants et exprime la créativité de chaque culture. L’inscription de cette tradition sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité soulignerait son rôle clé dans l’histoire et la culture mondiale.
63 propositions à l’étude
Lors de cette session, la Commission de l’UNESCO examinera 63 propositions de pays souhaitant ajouter des éléments à la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Parmi celles-ci, 58 concernent la liste représentative. Cette liste met en valeur des pratiques culturelles diversifiées et des savoirs uniques transmis de génération en génération. Si le henné est inscrit, cette reconnaissance renforcera sa protection et sa transmission à travers le monde.
Le henné, une pratique mondiale reconnue
Actuellement, 611 éléments figurent sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, pratiqués dans 140 pays. Si le henné est ajouté, il rejoindra ces traditions mondialement reconnues. Cela permettra de mettre en lumière son importance culturelle et d’assurer sa préservation pour les générations futures.