Le prix des tomates sur le marché européen atteint un record en septembre, après une chute enregistrée en août
Il n’y a pas eu de prix record en Europe sur le marché de la tomate en août. C’est une première depuis plus d’une année. Cependant, les prix du marché se sont redressés en septembre 2022, en se rapprochant une nouvelle fois des chiffres des cinq dernières années, avec les records d’inflation des producteurs également battus et les coûts beaucoup plus élevés que ceux de 2016-2021.
Toutefois, ce ne sont pas les mêmes cas pour tous les pays. Par exemple, loin derrière l’Espagne et les Pays-Bas, la France enregistre les prix du kilo les plus élevés, où un kilo de tomates rapportait en moyenne 0,99 € en septembre aux Pays-Bas, selon les statistiques.
En outre, les hausses de prix traditionnels après l’été ne se sont pas beaucoup prononcées cette année. Les prix en moyenne ont augmenté de 52 % entre août et septembre de 2016-2021, alors qu’on a noté 40 % cette année.
Par ailleurs, début septembre a aussi affiché une augmentation des prix de la tomate en Belgique, une augmentation qui n’a cependant pas duré, avec la chute début octobre 2022 du prix des tomates en vrac, précédée d’une stabilité du coût moyen des tomates en vrac et en grappe d’environ 1,50 €.
D’autre part, les tomates commencent généralement à se déplacer en grand nombre vers le nord depuis les serres du sud de l’Europe, lorsque la saison d’importation approche. Compte tenu de la crise énergétique, la production de tomates grappes de la Belgique devrait être moindre.
Il faut aussi noter l’augmentation de 12 %, d’août à septembre 2022, des prix des tomates italiennes, de même qu’aux Pays-Bas.
En Espagne, il y avait un grand écart entre l’augmentation de 45 % et la normale, en soulignant la hausse générale de 14 % des prix européens des tomates, au cours des cinq dernières années.
En plus des coûts élevés et de l’inflation record, la production devrait s’affaiblir cette année. En effet, les calculs montrent que cet été, la production de tomates dans l’UE chutera de 9 % pendant l’année en cours, en rappelant que la production a augmenté à un taux annuel moyen de 3 % de 2016-2021.
Il faut également savoir que la diminution du nombre de plantations due à l’augmentation des coûts énergétiques et le passage tant attendu des agriculteurs à produire d’autres types de tomates plus petites, constituent la cause de cette baisse.