Une étude à paraître, cosignée par un chercheur de l’Université de Tel-Aviv, semble confirmer les craintes largement répandues quant à l’impact négatif de Facebook sur la santé mentale de ses utilisateurs.
L’étude intitulée “les réseaux sociaux et la santé mentale” a été menée par le Dr Roee Levy de l’Université de Tel-Aviv, en collaboration avec ses collègues, les professeurs Alexey Makarin et Luca Braghieri.
Un examen détaillé des données recueillies auprès d’utilisateurs a montré une corrélation entre une “aggravation statistiquement significative des symptômes de maladie mentale, en particulier la dépression et l’anxiété” et l’utilisation du réseau social.
Selon les résultats, 20 % des personnes ont signalé des troubles anxieux, 25 à 27 % des étudiants sont susceptibles de souffrir d’une dépression modérée à grave et 7 % d’étudiants ont souffert d’une “dépression grave” depuis qu’ils ont accès à Facebook.
Selon l’étude, l’apparition de Facebook a entraîné une hausse du recours aux services de santé mentale.
Levy a relevé plusieurs exemples de corrélation entre une vie sociale de plus en plus médiatisée par Facebook au détriment des interactions dans le monde réel et une détérioration de l’image de soi des étudiants.
L’article sera publié dans l’American Economic Review et a été primé lors de la réunion européenne de la conférence “Economic Society 2022”.