Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui a annoncé jeudi que l’élaboration du nouveau statut particulier du corps des enseignants-chercheurs est dans sa phase finale et que le texte, fruit d’un consensus avec le syndicat national de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, sera fin prêt dans deux à trois semaines.
Cette annonce a été faite lors d’un point de presse conjoint avec le ministre délégué chargé des relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, à l’issue du conseil hebdomadaire du gouvernement. Il a précisé que son département est parvenu à une formule consensuelle avec ledit syndicat autour de ce nouveau statut qui a fait l’objet d’une réflexion ininterrompue durant cet été en concertation avec le département du Chef du gouvernement et le ministère délégué chargé du budget.
Tout en notant que ce nouveau statut est une forme de reconnaissance des efforts fournies par les enseignants-chercheurs en faveur de l’excellence des universités marocaines, il a souligné que le gouvernement planche actuellement sur la mise à niveau du système éducatif ainsi que la valorisation du capital humain auxquelles SM le Roi Mohammed VI accorde une importance particulière.
M. Miraoui a indiqué, par ailleurs, que le projet portant réglementation de l’enseignement supérieur et de l’enseignement supérieur sera soumis pour approbation avant la fin de cette année au conseil du gouvernement.
Après avoir insisté sur la nécessité de tirer vers le haut le niveau d’excellence des universités marocaines et du capital humain à travers une formation appropriée des jeunes leur permettant d’accéder facilement au marché du travail, il a mis en avant l’importance d’oeuver de manière à ce que l’université marocaine reste en phase avec les grands changements sur le plan international, plaidant pour une université aux normes internationales et une formation académique multilingue pour permettre aux étudiants d’acquérir une connaissance et des compétences de haut niveau, surtout dans le domaine numérique.
Et ajouter que l’université marocaine est appelée également à mieux accompagner les changements dans les filières et à adapter les formations aux besoins du marché de l’emploi, assurant que son département est actuellement en concertation avec les entreprises nationales en vue de mettre sur pied une stratégie pour les cinq ou dix années à venir concernant les métiers du futur pour ensuite les programmer dans les formations universitaires.