L’Assemblée nationale sud-coréenne doit se prononcer sur la motion de destitution du président Yoon Suk Yeol, ce samedi à 17 heures. Si votée par 200 députés sur 300, le président sera suspendu de ses fonctions jusqu’à la validation de cette décision par la Cour constitutionnelle. Cette procédure pourrait déboucher sur des élections présidentielles anticipées sous 60 jours.
Yoon Suk Yeol, critiqué pour l’instauration et l’abrogation rapide de la loi martiale, a présenté ses excuses tout en refusant de démissionner. L’opposition, appuyée par des manifestations réunissant des milliers de citoyens, réclame son départ immédiat. Vendredi soir, environ 15.000 manifestants se sont rassemblés à Séoul, et des mouvements similaires sont prévus samedi avec une participation estimée à 200.000 personnes.
Le président conservateur est également accusé de “rébellion” dans une enquête policière en cours, un crime passible de la peine de mort. Malgré les tensions, Yoon Suk Yeol a assuré qu’aucune nouvelle loi martiale ne sera imposée, tentant ainsi de calmer une situation explosive qui secoue la démocratie sud-coréenne.