L’escalade israélienne contre le Liban, qui a débuté le 23 septembre, a incité les États-Unis à renouveler leurs avertissements à leurs citoyens concernant les voyages ou les séjours au Liban. Cet avertissement intervient après l’assassinat du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors d’un raid israélien, un événement qui a ébranlé les milieux libanais et régionaux.
Le Département d’État américain a élevé l’avertissement aux voyageurs au plus haut niveau, invoquant des conditions de sécurité instables et une escalade de la violence. L’ambassade américaine à Beyrouth a également ordonné aux familles de ses employés et à certains employés non essentiels de quitter le pays. Le communiqué américain met en garde contre « les dangers du terrorisme, de la désobéissance civile et des conflits armés » et appelle les citoyens américains du sud du Liban et des zones proches de la frontière syrienne à partir immédiatement.
En outre, les craintes se sont accrues que les affrontements ne se transforment en une guerre régionale globale, en particulier avec le bilan qui s’élève à 816 personnes, dont des femmes et des enfants, et les blessés de plus de 2 500 autres à la suite des attaques israéliennes.