L’amendement à la loi électorale en Tunisie, qui a été approuvé par le Parlement, a suscité une large controverse sur les plateformes de médias sociaux. Le nouveau texte supprime les pouvoirs du tribunal administratif pour trancher les litiges électoraux, ces pouvoirs sont donc transférés à la cour d’appel. Cet amendement est intervenu après que le tribunal administratif a décidé de réintégrer certains candidats exclus de la course présidentielle, ce qui a suscité un mécontentement politique et de nombreuses critiques.
Les militants tunisiens ont considéré cet amendement comme une mesure du président Kais Saied visant à renforcer son pouvoir absolu et à saper la démocratie, notant qu’il renforce la tyrannie et vise à faire taire l’opposition et à contrôler les prochaines élections. D’un autre côté, les partisans de cet amendement estiment qu’il vise à combler les lacunes juridiques antérieures et à améliorer le système électoral dans le cadre de réformes politiques visant à garantir des élections équitables.
Le débat sur ce sujet reflète la division de l’opinion publique tunisienne, certains considérant ces amendements comme une tentative de démanteler la démocratie, tandis que d’autres y voient une étape nécessaire pour assurer la stabilité du système politique.