Depuis sa fondation, l’Iran a déclaré son hostilité aux États-Unis et à Israël, s’appuyant sur son soutien à l’axe de la résistance. Cependant, les déclarations du président iranien Masoud Pezeshkian à l’Assemblée générale des Nations Unies à New York étaient complètement différentes. Il a souligné que le Hezbollah ne peut pas affronter Israël seul, appelant au dialogue pour résoudre les tensions au Moyen-Orient, accusant Israël d’alimenter le conflit. Il a également souligné que les armes développées par l’Iran sont destinées à se défendre en cas d’attaque israélienne.
Ces déclarations ont suscité une large controverse sur les réseaux sociaux, certains estimant qu’il y avait un changement soudain dans la stratégie iranienne visant à réduire le recours aux méthodes militaires. D’un autre côté, d’autres ont vu que ces déclarations intervenaient dans un contexte de fortes pressions auxquelles sont confrontés l’Iran et ses alliés, et qu’il est peu probable que l’Iran abandonne son soutien à ses alliés, comme le Hezbollah, qui sont considérés comme contribuant au renforcement de son influence régionale.
Si certains observateurs estiment que l’Iran n’abandonnera pas ses alliés, des doutes subsistent quant à la capacité de Téhéran à continuer de soutenir le Hezbollah dans les circonstances actuelles, reflétant les complexités auxquelles il est confronté dans le contexte du conflit régional.
