C’est avec une profonde tristesse que le monde du journalisme sportif marocain a appris le décès de Belaïd Bouimid, survenu dans la nuit de lundi à mardi dans un hôpital de Casablanca, après un long combat contre la maladie. Pionnier et figure emblématique, Belaïd Boumède laisse derrière lui un héritage inestimable dans le paysage médiatique du pays.
Né au cœur d’une époque où le journalisme sportif était encore en pleine émergence au Maroc, Belaïd Bouimid a su se faire un nom en tant que journaliste professionnel et caricaturiste. Il a contribué à l’essor du secteur en écrivant pour des publications majeures telles que « Al-Bayan » en français et « Bayan Al-Youm » en arabe, tous deux publiés par le Parti du Progrès et du Socialisme. Sa plume aiguisée et son sens de l’observation lui ont permis d’analyser avec brio les événements sportifs, faisant de lui un incontournable des débats médiatiques.
Outre sa carrière écrite, Belaïd Bouimid a également marqué les esprits en tant qu’analyste sportif sur diverses chaînes de télévision et stations de radio, où son expertise et son charisme faisaient de chaque intervention un moment captivant.
Son dévouement et sa passion pour le sport ont été reconnus par les plus hautes instances du pays. En témoignage de ses contributions remarquables, le défunt roi Hassan II lui avait décerné une médaille royale lors d’une finale de la Coupe du Trône dans les années 1990, une distinction qui honorait son engagement sans faille.
En cette douloureuse occasion, nous adressons nos plus sincères condoléances à sa famille, tant proche qu’élargie. Que Dieu Tout-Puissant lui accorde Sa miséricorde et l’accueille dans ses vastes jardins, aux côtés des prophètes, des véridiques, des martyrs et des justes. Nous souhaitons également à ses proches force et réconfort dans cette période difficile.
Le départ de Belaïd Bouimid laisse un vide immense dans le monde du journalisme sportif au Maroc, mais son héritage continuera d’inspirer les générations futures.
Nous appartenons à Allah et c’est à Lui que nous retournerons.