La mort de 9 membres du Hezbollah libanais et les blessures d’environ 3 000 personnes à la suite de l’explosion d’appareils de communication radio au sud du Liban et dans la banlieue sud de Beyrouth constituent un événement grave aux répercussions régionales et internationales.
La première réaction est venue du ministre libanais de l’Information, Ziad Al-Makari, qui a qualifié l’incident d’« attaque flagrante contre la souveraineté libanaise », soulignant que les victimes étaient des citoyens libanais et pas seulement des membres du Hezbollah, et a appelé à une pression accrue sur Israël au lieu de Liban.
Le Premier ministre libanais par intérim Najib Mikati a qualifié l’incident d’inexprimable, soulignant qu’il ne fallait pas parier sur « la morale de l’ennemi », en référence à Israël, qui n’a pas encore commenté les événements.
De son côté, le mouvement du Jihad islamique palestinien a qualifié l’opération de « crime de guerre » et a souligné la capacité de la résistance au Liban et en Syrie à répondre à la hauteur de l’ampleur du crime. Quant au mouvement Hamas, il a fermement condamné l’attaque et tenu le gouvernement d’occupation israélien pour responsable de ses répercussions.
Ces événements représentent une nouvelle escalade dans le conflit israélo-libanais, sur fond de vagues de condamnation et de solidarité des forces de résistance de la région, qui accroissent les tensions au Moyen-Orient.