Le rapport du Wall Street Journal indique que le Hezbollah a annoncé sa vengeance contre Israël pour le meurtre de son éminent commandant militaire, Fouad Shukr, en tirant un barrage de missiles sur Israël. Dans ce contexte, l’attention est dirigée vers l’Iran, qui a promis une réponse douloureuse à Israël en représailles à l’assassinat d’Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, à Téhéran.
Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré que les Libanais pouvaient désormais « se reposer et pousser un soupir de soulagement » après l’attaque, tandis que l’Iran a affirmé que l’attaque représentait une défaite pour Israël similaire à sa défaite de 2006. Cependant, l’Iran a déclaré qu’il l’avait fait. Il ne cherche pas à attiser les tensions malgré la menace d’une réponse “méticuleuse” “et calculée”.
Le rapport soulève la question de savoir si l’Iran utilisera l’attaque du Hezbollah comme couverture pour éviter une nouvelle escalade pour le moment, tout en cherchant une réponse qui dissuaderait Israël sans déclencher une guerre régionale. D’un autre côté, les responsables israéliens et américains considèrent toujours la menace iranienne comme présente, les États-Unis ayant renforcé leur présence militaire dans la région par mesure de précaution.
En fin de compte, le débat se concentre sur la question de savoir si l’attaque du Hezbollah a suffi à satisfaire l’Iran ou si une autre réponse iranienne est attendue, surtout à la lumière des déclarations des responsables iraniens selon lesquelles la réponse sera « au moment opportun et de la manière appropriée ».