L’Armée de libération du Baloutchistan, un groupe séparatiste, a revendiqué lundi la responsabilité d’une série d’attaques sanglantes visant des civils et des sites militaires et sécuritaires dans la province du Baloutchistan, dans le sud-ouest du Pakistan, tuant 39 personnes.
Les attaques ont eu lieu dans plusieurs zones, la plus violente étant celle du district de Musa Khel, où des hommes armés ont intercepté des bus et des camions sur une autoroute reliant les provinces du Baloutchistan et du Pendjab. Les hommes armés ont débarqué les passagers et vérifié leur identité avant d’abattre 23 travailleurs pendjabi. Ils ont également incendié 10 véhicules par la suite.
En plus de cette attaque, des engins explosifs ont explosé dans d’autres endroits vitaux, notamment une ligne reliant le Pakistan à l’Iran et un pont ferroviaire entre Quetta et le reste du Pakistan. Les militants ont également pris pour cible les commissariats de police et les forces de sécurité, tuant au moins 10 personnes.
L’Armée de libération du Baloutchistan a affirmé que les attaques visaient des soldats qui voyageaient en civil, ce que le ministère pakistanais de l’Intérieur a démenti, soulignant que les victimes étaient des citoyens innocents. Le Premier ministre pakistanais Shehbaz Sharif a condamné ces attaques et s’est engagé à poursuivre les responsables et à les traduire en justice.