Dans le contexte des négociations en cours entre le Hamas et Israël pour un cessez-le-feu à Gaza, des questions se posent quant à savoir si les règles du jeu sont égales entre les deux parties.
**1. Variation de position de négociation :
- Israël possède une puissance militaire et politique importante, soutenue par les États-Unis et l’Occident, ce qui lui confère une grande influence dans toutes les négociations.
- D’un autre côté, le Hamas s’appuie sur le soutien de certains pays de la région comme le Qatar et l’Iran, mais il ne dispose pas du même niveau d’influence internationale ni de capacités militaires, ce qui le place dans une position de négociation plus faible.
**2. Obstacles imposés par Netanyahu :
- Des rapports indiquent que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a posé de nouvelles conditions à la dernière minute, compliquant ainsi les négociations. Ces conditions incluent le maintien des forces israéliennes dans certaines zones et le non-retrait complet de Gaza, ce qui est rejeté par la partie palestinienne.
- Cela soulève des doutes quant à savoir si Netanyahu est réellement intéressé à parvenir à un accord ou s’il cherche à reporter le cessez-le-feu pour atteindre ses objectifs de politique intérieure.
**3. Le rôle américain :
- Les États-Unis tentent de jouer le rôle de médiateur, mais ils semblent parfois se ranger du côté d’Israël, ce qui complique encore davantage la situation pour le Hamas.
- Les déclarations du secrétaire d’État américain Anthony Blinken tenant le Hamas pour responsable de l’échec des négociations renforcent cette impression, même si certains rapports indiquent qu’Israël est celui qui fait obstacle au progrès.
**4. Poursuite des combats :
- En l’absence d’un équilibre clair entre les deux parties dans les négociations, les combats se poursuivent sur le terrain, compliquant encore davantage la situation humanitaire et politique à Gaza.
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