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Plus de la moitié de la population mondiale ne boit pas d’eau potable

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L’étude publiée dans la revue Science met en évidence une aggravation de la crise mondiale de l’eau, révélant que plus de la moitié de la population mondiale n’a pas accès à une eau potable propre et saine, soit le double du nombre précédemment estimé d’environ 2,2 milliards de personnes, selon les rapports de l’UNICEF. La nouvelle étude montre que le nombre réel est de 4,4 milliards de personnes.

L’étude indique que le problème des pénuries d’eau potable est exacerbé par deux facteurs principaux : la pollution et l’insuffisance des infrastructures. La recherche a utilisé une technologie de modélisation géospatiale, combinant des données environnementales avec des enquêtes approfondies auprès d’environ 65 000 ménages dans 135 pays, ce qui a permis d’obtenir des cartes mettant en évidence les zones souffrant de graves pénuries d’eau potable, en particulier en Asie du Sud et de l’Est et en Afrique subsaharienne.

Malgré quelques améliorations ces dernières années, de nombreuses communautés sont toujours confrontées au risque de maladies d’origine hydrique en raison de la pollution par les déchets et de la médiocrité des infrastructures, en particulier dans les zones rurales et les quartiers à faible revenu. Le rapport de l’ONU sur les droits humains à l’eau et à l’assainissement souligne la nécessité de garantir des services d’eau en quantité suffisante, en matière de sécurité, de fiabilité, de proximité physique et d’un coût raisonnable.

L’étude met également en évidence l’impact de facteurs environnementaux tels que la hausse des températures et la modification des régimes de précipitations, ainsi que des activités humaines telles que l’utilisation des terres et la surexploitation des ressources en eau, sur l’augmentation des coûts de transport de l’eau. L’étude souligne la nécessité d’améliorer les systèmes de surveillance des données pour soutenir des politiques efficaces de gestion de l’eau, car les enquêtes actuelles menées tous les 5 à 10 ans pourraient ne pas suffire à suivre l’évolution des impacts.

L’eau contaminée est à l’origine de diverses maladies telles que le choléra et la fièvre typhoïde, qui peuvent entraîner de graves complications de santé si elles ne sont pas traitées rapidement. La prévention de ces maladies nécessite d’améliorer l’accès à l’eau potable, d’assurer l’assainissement et de promouvoir les pratiques d’hygiène.

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