Un an après la mort du chef du groupe Wagner, Eugène Prigojine, dans un accident d’avion, le sort du groupe de mercenaires russes reste entouré de mystère. Les combattants de Wagner, déployés en Ukraine, en Syrie et en Afrique, se sont dispersés vers de multiples destinations après leur brève mutinerie contre Moscou.
À la suite de l’accident d’avion qui a coûté la vie à Prigojine, le gouvernement russe a progressivement commencé à prendre le contrôle des actifs et des activités de Wagner dans le monde. En Afrique, le ministère russe de la Défense, représenté par le vice-ministre Yunusbek Yevkurov, est intervenu pour renforcer les relations avec les pays dépendants du soutien de Wagner, en fournissant des garanties sur la poursuite des engagements antérieurs de Wagner mais sous la supervision directe de l’armée russe.
En Syrie, les combattants de Wagner se sont vu proposer de signer des contrats avec l’armée russe, tandis que certains anciens combattants se sont rendus en Afrique à la recherche de nouvelles opportunités loin de l’influence de Moscou. Avec l’augmentation du recrutement dans le « Corps africain » du ministère russe de la Défense, il est devenu clair que l’armée russe cherche à profiter des expériences de combat des combattants de Wagner pour garantir les intérêts de la Russie sur le continent africain, notamment à la lumière des l’intérêt croissant de la Russie pour les minéraux stratégiques tels que le lithium, l’or et l’uranium.
Certains combattants, comme le jeune homme qui a parlé à la BBC russe, ont estimé que leur avenir serait meilleur en Afrique que de rester en Russie ou de rejoindre l’armée russe, alors que de nouvelles unités continuaient à se former dans les rangs du ministère de la Défense.
