Le Wall Street Journal souligne la crise de leadership à laquelle est confronté le président russe Vladimir Poutine à la lumière des défis croissants, notamment la récente incursion ukrainienne dans la région russe de Koursk et l’évacuation forcée qui a suivi de milliers de civils. L’article indique que cette crise pourrait être l’un des défis les plus difficiles auxquels Poutine ait été confronté jusqu’à présent, car certains blogueurs militaires pro-Kremlin ont commencé à douter des capacités de l’establishment de la défense russe.
L’article souligne également que l’éminent homme d’affaires russe Oleg Deripaska, proche collaborateur de Poutine, a publiquement critiqué la guerre, la qualifiant de « folle » et appelant à un cessez-le-feu immédiat. Ces critiques publiques de la part de Deripaska – qui est considéré comme l’un des hommes d’affaires les plus riches de Russie – sont une indication du changement d’humeur au sein des élites politiques et économiques du pays, notamment à la lumière de l’incursion des forces ukrainiennes dans des régions russes comme Koursk.
D’autre part, l’article souligne qu’il y a eu des signes de mécontentement au sein de l’équipe de sécurité de Poutine depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, et cela s’est manifesté par l’incapacité de Poutine à contrôler Eugène Prigojine, chef du groupe Wagner, pendant la Crise de juin 2023. En outre, les déclarations de Nikolai Patrushev, alors secrétaire du Conseil de sécurité russe, à propos de Poutine au passé, ont déclenché des rumeurs sur la santé du dirigeant russe, qui ont ensuite conduit à sa destitution de son poste de direction.
L’article reflète les doutes et les critiques croissants en Russie concernant la gestion de la crise ukrainienne par Poutine, suggérant que Poutine pourrait être confronté à des défis internes parallèlement aux défis externes posés par la guerre.