Les enquêtes lancées contre l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina au Bangladesh révèlent une escalade des tensions politiques et sécuritaires dans le pays. Voici les faits marquants de la situation :
Détails de l’enquête :
- Accusations :
- Massacre : le tribunal enquête sur des affaires liées au massacre, au cours duquel plus de 450 personnes ont été tuées, la plupart par des tirs de la police, lors de manifestations menées par des étudiants contre le régime de Hasina.
- Lieux des crimes : les enquêtes portent sur des incidents violents dans des zones proches de la capitale, Dhaka, telles que Mirpur, Munshigani et Savar.
- Contexte politique :
- Manifestations : Les récents troubles sont survenus dans le contexte de manifestations étudiantes généralisées contre les 15 années de règne de Sheikh Hasina, qui ont conduit à sa démission et à sa fuite vers l’Inde en août 2024.
- Travaux antérieurs : Hasina avait créé la Cour pénale internationale au Bangladesh en 2010 pour enquêter sur les atrocités de la guerre de libération contre le Pakistan, et les procès ont abouti à l’exécution de plus de 100 personnes, dont des opposants politiques.
- Reportages internationaux :
- Indicateurs de l’ONU : Un rapport préliminaire de l’ONU indique qu’il existe de fortes indications selon lesquelles les forces de sécurité bangladaises ont eu recours à une force excessive pendant le soulèvement étudiant, notamment des exécutions extrajudiciaires, des arrestations arbitraires, des disparitions forcées et des actes de torture.
- Retour:
- Le tribunal et la police : Les enquêtes en cours incluent des plaintes déposées par des individus contre Hasina et certains de ses collaborateurs, tandis que des unités de police locales ont déposé une plainte contre elle qui comprend des accusations de meurtre et de « crimes contre l’humanité ».
- Soutien international : Le chef du gouvernement de transition, Muhammad Yunus, a confirmé que son gouvernement était prêt à apporter son soutien aux enquêteurs internationaux.
Controverse et critique :
- Critiques en matière de droits de l’homme :
- Groupes de défense des droits : La Cour pénale internationale fondée par Hasina a été critiquée pour ne pas se conformer aux normes internationales et pour ne pas adhérer aux accords relatifs aux droits de l’homme.
- Abus présumés : Le gouvernement d’Hasina a été largement critiqué pour ses violations des droits humains, notamment l’exécution extrajudiciaire de ses opposants.
- Répercussions :
- Tensions internes : Les enquêtes révèlent une escalade des tensions au Bangladesh, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la situation politique et sécuritaire du pays.
- Intervention internationale : Le rapport de l’ONU pourrait entraîner une pression internationale accrue sur le gouvernement du Bangladesh pour qu’il enquête sur les violations et traduise les responsables en justice.
Ces événements reflètent les profondes crises politiques et sécuritaires au Bangladesh et mettent en lumière les tensions entre le gouvernement et l’opposition, ainsi que les critiques internationales liées aux droits de l’homme.
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