Il existe un état de colère en Israël en raison des efforts hésitants pour conclure un accord d’échange de prisonniers avec la résistance palestinienne. Plus de 40 localités du pays ont été le théâtre de manifestations généralisées, les manifestants exigeant que le gouvernement conclue immédiatement l’accord et menaçant de s’intensifier si un accord n’est pas conclu rapidement.
Dans la ville de Rehovot, au sud de Tel Aviv, des centaines de manifestants se sont rassemblés pour exiger la conclusion de l’accord et le retour de la délégation de négociation sans progrès. En outre, des manifestants se sont rassemblés au carrefour d’Emad, en Haute Galilée, et ont brandi des banderoles exigeant la mise en œuvre immédiate de l’accord.
Les familles des prisonniers israéliens détenus à Gaza ont joué un rôle majeur dans l’organisation de ces manifestations et ont dénoncé les nouvelles conditions fixées par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui, selon elles, entravent la conclusion de l’accord. Les familles ont déclaré dans un communiqué que les nouvelles conditions entravent la conclusion d’un accord et mettent la vie de leurs enfants en danger.
À Tel Aviv, les familles ont tenu une conférence de presse devant le ministère de la Défense, au cours de laquelle elles ont accusé Netanyahu de faire obstacle à l’accord et ont menacé d’intensifier les protestations si un accord n’était pas conclu cette semaine.
Les Israéliens ont également manifesté devant la maison du président Isaac Herzog, où des altercations verbales ont eu lieu entre Herzog et certaines familles des prisonniers, qui l’ont accusé de négligence et l’ont appelé à limoger le gouvernement.
Dans un autre contexte, les États-Unis ont présenté une nouvelle proposition lors des négociations de Doha visant à réduire les écarts entre Israël et les factions palestiniennes, dans le but de parvenir à un accord. Cependant, des désaccords subsistent sur certains termes, ce qui empêche un accord final.