Le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille a annoncé que les services des programmes de scolarisation des enfants en situation de handicap se poursuivront au cours de l’année scolaire 2024-2025.
Le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille a annoncé, dans un communiqué, une transition progressive du mode de gestion des services du Fonds d’appui à la protection sociale et à la cohésion sociale, dédiés aux personnes en situation de handicap. Cette transition s’inscrit dans le cadre du chantier de généralisation de la protection sociale, visant à intégrer ces services à partir de l’année scolaire 2025-2026.
Pour assurer une transition en douceur, les services de scolarisation pour les enfants en situation de handicap se poursuivront durant l’année scolaire 2024-2025. Cette période de transition d’un an sera coordonnée avec les secteurs gouvernementaux concernés, les organisations de la société civile impliquées dans l’éducation et l’intégration des personnes handicapées, ainsi que d’autres parties prenantes. Le ministère a précisé que les modalités d’inscription pour l’année scolaire 2024-2025 seront communiquées prochainement, tant pour les enfants déjà inscrits que pour les nouveaux.
En application des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, visant à consolider les piliers de l’État social et promouvoir la situation des personnes en situation de handicap, et conformément aux engagements du programme gouvernemental, le ministère a œuvré dans un cadre participatif élargi comprenant les secteurs gouvernementaux concernés, les associations de la société civile directement impliquées dans le programme d’éducation des enfants en situation de handicap, et les acteurs concernés afin de préparer une transition en douceur de l’actuel mode de gestion des services du Fonds de protection et de cohésion sociale pour les personnes en situation de handicap vers un nouveau mode de gestion.
L’objectif ultime de cette approche participative, poursuit le communiqué, était d’identifier un nouveau cadre qui renforce la protection des droits des enfants en situation de handicap et leurs chances en matière d’éducation, d’enseignement, de formation et d’intégration, et le principe de l’égalité des chances dans la société, en consécration de l’action sociale en faveur de ces enfants. Il s’agit là d’inclure des services sociaux de nouvelle génération correspondant au concept large de la protection sociale, d’une part, et d’autre part, de préserver les acquis, de valoriser les bonnes expériences, d’améliorer les conditions d’éducation des enfants handicapés, d’alléger la charge de leurs familles, d’assurer des conditions de travail décent pour les travailleurs sociaux et de favoriser la convergence et l’efficacité entre toutes les parties prenantes, conclut le communiqué.