Dans son discours à l’occasion du 23e anniversaire de la fondation du Parti de la justice et du développement à Ankara, le président turc Recep Tayyip Erdogan a souligné la position ferme de son pays contre ce qu’il a qualifié de tentatives israéliennes d’enflammer la région. Erdogan a souligné que la Turquie poursuivrait ses efforts pour poursuivre les responsables de ce qu’il a appelé le « génocide » dans la bande de Gaza, soulignant l’importance de demander des comptes aux auteurs de ces crimes.
Erdogan a déclaré que le président palestinien Mahmoud Abbas se rendrait bientôt en Turquie et prononcerait un discours devant l’Assemblée générale du Parlement turc, notant que la voix de la Palestine « sera à nouveau entendue depuis la tribune du Parlement ». Il a souligné que la Turquie poursuivrait son soutien au peuple palestinien et défendrait efficacement ses droits.
Erdogan a également critiqué le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant le Congrès américain, estimant que les auteurs de crimes devraient être traduits en justice et non devant des plateformes politiques. Netanyahu était considéré comme « le Hitler de notre temps » dans sa critique des crimes commis par l’occupation israélienne à Gaza.
Erdogan a également indiqué que la Turquie était intervenue dans des conflits antérieurs tels que le Karabakh et la Libye, et qu’elle était prête à agir également contre Israël. La Turquie a également soumis une demande formelle pour se joindre au procès pour génocide intenté par l’Afrique du Sud contre Israël devant la Cour internationale de Justice.
Le chef de la commission juridique du Parlement turc, Junaid Yuksel, a confirmé que la Turquie présenterait des preuves du « nettoyage ethnique » commis par l’armée israélienne à Gaza, soulignant l’utilisation par Israël de « l’arme de la famine et de la soif » contre les habitants. de la bande de Gaza.
Ces déclarations interviennent à la lumière de la poursuite des attaques israéliennes contre Gaza depuis le 7 octobre dernier, qui ont fait des dizaines de milliers de morts, de blessés et de disparus, avec l’aggravation de la situation humanitaire dans la bande assiégée.