Un tribunal du Bangladesh a ouvert une enquête pour meurtre contre l’ancienne Première ministre Sheikh Hasina et un certain nombre de hauts responsables de son administration. Voici le détail de la situation :
Contexte des événements :
- Enquête et dossier :
- Accusations : Le tribunal a ouvert une enquête sur la base d’une plainte accusant Cheikh Hasina et six autres responsables d’être responsables de la mort d’une personne lors de la répression par la police de manifestations antigouvernementales. La personne tuée était propriétaire d’une épicerie.
- Détails : Le meurtre a eu lieu le 19 juillet par des tirs de la police, dans le cadre d’une répression sanglante de manifestations.
- Personnes accusées :
- Cheikh Hasina : ancien Premier ministre.
- Asaduzzaman Khan : ancien ministre de l’Intérieur.
- Obaidul Quader : Secrétaire général du Parti de la Ligue Awami.
- Chaudhry Abdullah Al-Mamun : Inspecteur général de la police.
- Haroun Al-Rashid : Commandant de la Police Judiciaire.
- Deux policiers à Dhaka : également accusés.
- Statut actuel de Cheikh Hasina :
- Fuite : Cheikh Hasina s’est enfuie en hélicoptère vers une base militaire près de New Delhi la semaine dernière, après que des manifestants ont pris d’assaut sa résidence officielle à Dhaka.
- Critiques et accusations :
- Critique de la répression des manifestations : La police a été sévèrement critiquée pour sa répression violente des manifestations, qui a entraîné la mort de 450 personnes.
- Accusations américaines : le fils de Sheikh Hasina, Sajeeb Wazed Joy, a accusé des forces étrangères non précisées de soutenir les manifestations, mais n’a fourni aucune preuve. Les États-Unis ont nié ces accusations et confirmé qu’ils ne s’étaient pas immiscés dans les événements.
- Réponses internationales :
- Les États-Unis : ont nié tout rôle dans le renversement d’Hasina, soulignant que les accusations étaient « fausses » et qu’ils ne se sont pas immiscés dans les affaires intérieures du Bangladesh.
poup