Des rapports récents indiquent que le prochain cycle de négociations sur l’accord d’échange de prisonniers, prévu pour jeudi prochain, ne permettra pas d’aboutir à une avancée majeure, mais vise plutôt uniquement à faire avancer les négociations. La Société de radiodiffusion israélienne a rapporté que l’impasse dans laquelle se trouvent les négociations a provoqué des tensions dans les relations entre la délégation israélienne et le niveau politique. Le mouvement américain, qui comprend une éventuelle visite du secrétaire d’État américain Anthony Blinken au Moyen-Orient, vise à faire pression sur Israël et le Hamas pour qu’ils parviennent à un accord.
Dans un contexte connexe, la vice-présidente américaine Kamala Harris a souligné l’importance de parvenir à un accord de cessez-le-feu et d’échanger des « otages ». Elle a exhorté à éviter de nouvelles victimes civiles à Gaza, faisant référence au récent massacre de l’école Al-Tabaeen dans la ville de Gaza, qui a entraîné la mort de plus de 100 Palestiniens.
En Israël, des milliers d’Israéliens ont manifesté à Tel Aviv et dans d’autres villes pour exiger un accord d’échange de prisonniers avec le Hamas. Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a critiqué sa participation aux négociations, appelant à « l’écrasement » du Hamas.
La Maison Blanche a exprimé sa profonde préoccupation après le récent massacre et a réitéré son appel à un cessez-le-feu à Gaza.
