La Grande-Bretagne a été témoin de marches massives contre le racisme organisées par des militants antiracistes à travers le pays, en réponse aux récents actes de violence commis par l’extrême droite. Malgré le retour au calme relatif dans le pays, la police est restée en alerte en prévision de nouveaux troubles.
Ces marches ont eu lieu après une semaine d’émeutes qui ont secoué le pays, avec des attaques contre des mosquées, des magasins incendiés et des affrontements entre la foule et la police. Belfast a été le théâtre des marches les plus importantes, avec environ 5 000 personnes participant à une manifestation rejetant le racisme et le fascisme.
A Londres, environ un millier de personnes se sont rassemblées devant le siège du parti anti-immigration Reform UK, brandissant des slogans contre le racisme et la haine. Les manifestants ont souligné l’importance de la solidarité avec les immigrés et le rejet de la violence.
Malgré le retour au calme, l’inquiétude persiste quant à la possibilité d’une reprise des violences, notamment après qu’une mosquée de Belfast ait été la cible d’un cocktail Molotov. La police a qualifié cette attaque de crime de haine à caractère raciste, soulignant que de tels actes ne seraient pas tolérés.
La réponse judiciaire ferme, notamment l’arrestation de plus de 800 personnes et le prononcé de 300 condamnations, a considérablement apaisé la situation. Cependant, les autorités britanniques continuent de surveiller la situation avec prudence, avertissant que des sanctions sévères pourraient être imposées aux personnes reconnues coupables des émeutes.
Concernant la réponse officielle, le roi Charles III a rompu son silence et a remercié la police pour ses efforts face aux émeutes, appelant au respect mutuel. Ces troubles constituent la plus grande vague de violence que la Grande-Bretagne ait connue depuis 2011, car elle a commencé après le meurtre de trois filles lors d’un incident à l’arme blanche qui a donné lieu à des rumeurs alimentées par des groupes d’extrême droite.
