Les complexités s’accroissent autour de l’accord d’échange entre le Hamas et Israël, qui en était à un stade avancé avant que de nouveaux obstacles ne surgissent. Selon les responsables américains, il reste 4 à 5 points de discorde majeurs qui doivent être résolus, mais il reste encore de l’espoir d’un accord.
Ces développements font suite à un appel tripartite du Qatar, de l’Égypte et des États-Unis à reprendre les négociations au milieu de ce mois, qui a été salué au niveau international mais a été rejeté par le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich. Smotrich a estimé que l’accord proposé pourrait être un « piège » et une pression sur Israël pour qu’il arrête la guerre sans atteindre ses objectifs, exigeant de ne pas reculer par rapport aux lignes rouges établies.
De son côté, le président français Emmanuel Macron et le coordinateur de la politique étrangère de l’Union européenne Josep Borrell ont affirmé leur soutien aux efforts déployés pour arrêter la guerre à Gaza, tandis que le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a critiqué le soutien inconditionnel de certains pays à Israël.
Compte tenu de ces complexités, la situation à Gaza reste soumise à de nouvelles pressions humanitaires et politiques, alors que la guerre se poursuit, causant un grand nombre de victimes et de destructions.