Le nom du Yéménite Ibrahim Al-Bakri est apparu en tête des réseaux sociaux yéménites et arabes après avoir gracié l’assassin de son enfant, Hanin, dans les derniers instants de l’exécution de la peine de mort.
L’histoire remonte au moment où la petite fille « Hanin » a été tuée la veille de l’Aïd al-Adha l’année dernière, après qu’une querelle ait éclaté entre son père, Ibrahim al-Bakri, et « Hussein Harhara », en raison d’une dispute. à un accident de la route dans le district de Mansoura, dans la capitale temporaire, Aden, dans le sud du pays.
Le jour fixé pour l’exécution de la peine de mort, et quelques instants avant l’exécution de la peine, Ibrahim Al-Bakri a annoncé la grâce pour l’assassin de sa fille Haneen, sur la base de la parole du Tout-Puissant : « Ainsi, quiconque pardonne et fait amende honorable, son la récompense est auprès de Dieu. Ce moment émouvant s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux, beaucoup saluant sa position, qu’ils ont qualifiée de courageuse et noble.
Des récits yéménites ont circulé dès l’arrivée du meurtrier sur le lieu de l’exécution, et lorsque la grâce a été annoncée, la place a été remplie de joie des personnes présentes qui attendaient l’exécution de la peine. Les tweeters ont exprimé leur grande appréciation pour la position d’Ibrahim Al-Bakri, le décrivant comme un héros qui incarnait la morale des chevaliers et le pardon lorsqu’il le pouvait.
L’un des tweeters a souligné qu’Al-Bakri avait fait preuve de courage et de détermination dans une situation où il n’y avait pas de place pour l’émotion, en particulier envers quelqu’un qui manque de respect à la vie des gens. Un autre twitteur s’interroge sur la force du cœur d’Ibrahim Al-Bakri, qui a su tenir bon jusqu’à la dernière minute pour gracier l’assassin de sa fille, estimant que sa position était un exemple pour tout le monde.
Ibrahim Al-Bakri a été décrit par ses adeptes comme l’incarnation actuelle de la morale de l’Arabe authentique qui pardonne quand il en est capable, offrant une leçon à ceux qui sont imprudents dans les moments de colère. D’autres ont souligné la grandeur de la position d’Ibrahim, qui a rejeté toute tentation de pardon, sauf au dernier moment, lorsque le tueur était prêt à recevoir les balles d’exécution.