La récente escalade entre le Hezbollah et Israël indique la détérioration de la situation sécuritaire à la frontière libano-israélienne. Le Hezbollah a annoncé des attaques utilisant des drones d’attaque et des missiles lourds contre des sites militaires israéliens dans la région de Galilée, faisant des victimes directes. L’attaque est intervenue en réponse à un assassinat israélien dans la ville de Shaqra, au Liban.
D’un autre côté, Israël a répondu en bombardant des cibles dans le sud du Liban, notamment en ciblant une voiture à proximité de la ville de Shaqra et en tirant des missiles sur la ville de Markaba. Les défenses aériennes israéliennes ont intercepté un certain nombre de drones et de missiles en provenance du Liban, mais certains missiles sont tombés dans des zones comme Margaliot et Kiryat Shmona, provoquant des incendies.
Cette escalade intervient à un moment sensible, puisque le ministre israélien de l’Éducation, Yoav Kisch, a admis qu’il n’était pas possible d’ouvrir l’année scolaire dans les villes frontalières du nord en raison de la détérioration des conditions de sécurité. Des appels à une plus grande intervention militaire au Liban ont été lancés par les dirigeants israéliens, notamment le chef du Camp d’État Benny Gantz, qui a critiqué le gouvernement actuel pour son incapacité à relever les défis sécuritaires dans le nord.
La situation reflète de fortes tensions entre les deux parties, avec la possibilité qu’une escalade continue conduise à une guerre à grande échelle, suscitant des inquiétudes quant à la stabilité dans la région et à son impact sur les civils des deux côtés.