Le président turc Recep Tayyip Erdogan a annoncé que la reprise des négociations sur Chypre dépendait de l’égalité des Chypriotes turcs et des Chypriotes grecs à la table des négociations, soulignant la nécessité d’une équation pour parvenir à cet équilibre. Il a également exprimé la volonté de la Turquie de construire une base navale dans le nord de Chypre si le besoin s’en fait sentir.
Lors de déclarations qu’il a faites après une visite en République turque de Chypre du Nord, Erdogan a exprimé son mécontentement face aux déclarations du ministre grec de la Défense Nikos Dendias, qui a qualifié la présence turque à Chypre d’occupation, appelant le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis à intervenir. Erdogan a confirmé que la Turquie était prête à négocier pour garantir la paix sur l’île, mais il a exclu une solution fédérale, affirmant qu’elle n’était pas possible.
Chypre est divisée en deux parties depuis 1974, lorsque la Turquie a envahi l’île en réponse à un coup d’État à Chypre visant à l’unification avec la Grèce. Depuis lors, de nombreuses tentatives parrainées par l’ONU pour unifier l’île ont échoué et le dernier cycle de négociations a échoué en Suisse en 2017. La République turque de Chypre du Nord, reconnue uniquement par la Turquie, n’est pas reconnue internationalement, tandis que la République à majorité grecque de Chypre est reconnue par les Nations Unies et d’autres pays.





