Sur le gaz russe, la Pologne a signé un contrat jusqu’à la fin de l’année. Celui-ci ne prévoit pas que la Russie puisse changer le mode de paiement.
Le groupe gazier polonais PGNiG a annoncé jeudi qu’il continuerait à régler ses achats de gaz russe conformément au contrat en cours et refuserait les paiements en roubles réclamés par Moscou.
L’Allemagne, pour qui un tel changement représente une “rupture de contrat”, et l’Autriche ont déjà rejeté cette demande formulée mercredi par le président russe Vladimir Poutine.
“On ne voit pas trop une telle possibilité”, a dit le président du groupe polonais Pawel Majewski, interrogé sur l’exigence de Moscou.
Un contrat non modifiable
“Le contrat, dont je ne peux révéler les détails, fixe le mode de paiement. Il n’est pas prévu qu’une partie puisse le modifier selon son bon vouloir, a-t-il déclaré, selon l’agence PAP. Nous remplirons ce contrat conformément à nos engagements.”
Le contrat en cours, dit “contrat Yamal”, expire à la fin de l’année. La Pologne compte se dégager bientôt complètement de sa dépendance du gaz russe grâce notamment au gazoduc Baltic Pipe qui l’approvisionnera en gaz norvégien via le Danemark, et à son terminal gazier du port de Swinoujscie recevant du gaz naturel liquéfié acheminé par bateau.