e Centre Social Palestinien Sada a rapporté qu’Israël utilise l’arène numérique dans le cadre de sa guerre de génocide contre Gaza, soulignant que les plateformes de médias sociaux continuent de tenter d’obscurcir les crimes de guerre commis contre les civils palestiniens. Dans son rapport publié hier lundi sous le titre « Les politiques des médias sociaux dans le cadre des politiques de génocide : les violations les plus notables observées », le Centre a indiqué une escalade des violations numériques et des attaques contre la vie privée des utilisateurs palestiniens et de leurs données entre mai dernier. et juin.
Le rapport explique que les plateformes de Meta ont supprimé des images et des scènes documentant les opérations militaires israéliennes à Gaza, notamment l’Holocauste de Khiam le 26 mai et le massacre du camp de Nuseirat le 8 juin, ce qui pose un défi aux équipes juridiques qui s’appuient sur des documents visuels pour fournir des informations. Ses arguments juridiques contre les accusations internationales de génocide.
Le rapport fait également état de plus de 1 300 violations numériques sur diverses plateformes au cours des deux derniers mois et critique le parti pris des plateformes de communication à l’encontre du discours palestinien. Le centre a exprimé ses craintes que l’armée israélienne puisse obtenir les données des utilisateurs de WhatsApp à Gaza et les utiliser dans le système d’intelligence artificielle « Lavender » utilisé dans les opérations militaires.
En outre, le rapport fait état d’incitations israéliennes continues contre les Palestiniens et d’appels au génocide en Cisjordanie. Il a souligné qu’Israël impose un blocus numérique à la bande de Gaza depuis plus de 20 ans, ce qui a conduit à la destruction de plus de 60 % des réseaux de communication et Internet pendant la guerre en cours.
Le rapport conclut en appelant à intensifier les efforts pour mettre fin au blocus humanitaire et numérique imposé à la bande de Gaza et à l’entrée immédiate des besoins médicaux, de la nourriture, de l’eau, du carburant et du matériel de communication, notant que « l’obscurité numérique » entrave la capacité de contacter les comités d’urgence et d’ambulance. Depuis le début de la guerre, les sociétés de télécommunications palestiniennes ont annoncé à plusieurs reprises l’interruption du service Internet fixe et mobile dans la bande de Gaza.