L’affaire Sania Dahmani, une avocate tunisienne connue pour ses critiques à l’égard du président Kais Saied, met en lumière les tensions politiques et juridiques en Tunisie suite à la promulgation du décret 54. Ce décret pris par le président Saied vise à lutter contre la propagation des fausses nouvelles et de la désinformation. mais il a porté des accusations de suppression de la liberté d’expression et de la liberté de la presse dans le pays.
Sania Al-Dahmani a été condamnée à un an de prison pour des charges relevant de ce décret, qui punit sévèrement l’utilisation de communications pour promouvoir des informations fausses ou falsifiées. Le tribunal a rejeté ses demandes de libération, ce qui a suscité des critiques de la part des défenseurs des droits humains et des libertés en Tunisie.
La condamnation d’Al-Dahmani reflète les tensions politiques et juridiques dans le pays, où les tensions s’accentuent entre les autorités et les opposants sur la liberté d’expression et le droit à la critique politique. Cette affaire met également en lumière les défis auxquels est confrontée la démocratie en Tunisie après la révolution et la complexité de la mise en œuvre de lois qui renforcent la sécurité publique au détriment des droits individuels.