La Corée du Nord a tiré lundi deux missiles balistiques à courte portée, et l’armée sud-coréenne a signalé que l’un des missiles n’avait pas réussi à atteindre sa cible. Le premier missile a parcouru une distance d’environ 600 kilomètres, tandis que le second, qui a parcouru une distance de 120 kilomètres, n’a pas réussi à atteindre normalement sa cible et des fragments de celui-ci pourraient tomber en Corée du Nord même.
Les réactions à ces opérations sont intervenues dans un contexte d’escalade des tensions dans la région, notamment après la mise en œuvre d’exercices militaires conjoints entre la Corée du Sud et ses alliés, qui ont poussé Pyongyang à menacer de « graves conséquences ». Les États-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont renforcé leur présence militaire dans la région et ont mené les exercices « Edge of Freedom » ciblant la défense aérienne et les missiles balistiques. Le porte-avions américain USS Theodore Roosevelt et le destroyer japonais JS Atago ont également été déployés. soutenir ces efforts.
Les récents lancements de missiles reflètent l’escalade des tensions dans la péninsule coréenne et les défis croissants auxquels sont confrontés les efforts diplomatiques visant à calmer la situation dans la région.