La situation décrite dans le communiqué de la Commission nationale des étudiants en médecine, en médecine dentaire et en pharmacie (CNEM) reflète une profonde frustration parmi les étudiants en médecine générale, en pharmacie et en dentaire au Maroc. Voici un résumé des principaux points :
- Boycott des examens : Les étudiants ont décidé de boycotter les examens prévus le mercredi 26 juin. Ce boycott fait suite à une réunion entre les représentants des étudiants, les ministres de l’Enseignement supérieur et de la Santé, ainsi que le porte-parole du gouvernement, qui n’a pas abouti à des accords satisfaisants pour les étudiants.
- Points de friction : Les étudiants expriment leur insatisfaction quant à l’absence d’un procès-verbal formalisant les points d’accord de la réunion, ainsi qu’à la programmation jugée inadéquate des examens. Ils critiquent également la priorisation des examens par le ministère de l’Enseignement supérieur, sans engagement formel sur la résolution des autres points en suspens.
- Soutien massif au boycott : Un sondage réalisé par la CNEM révèle que plus de 90 % des étudiants en médecine soutiennent le boycott des examens, montrant ainsi un mécontentement généralisé parmi la communauté étudiante.
- Taux de boycott par faculté : Les chiffres rapportés montrent des taux élevés de participation au boycott à travers plusieurs facultés, notamment 96,7 % à Casablanca, 100 % en pharmacie à Oujda, et des pourcentages significatifs à Rabat, Tanger et Laâyoune, entre autres.
- Préoccupations pour l’avenir académique : Les étudiants expriment des craintes quant à une éventuelle année blanche, rappelant des promesses non tenues par le gouvernement par le passé.
La mobilisation des étudiants à travers ce boycott met en lumière des préoccupations sérieuses concernant la gestion académique et les engagements gouvernementaux dans le domaine de l’éducation médicale au Maroc. Leur détermination à faire entendre leurs revendications souligne l’importance de solutions concrètes et transparentes pour résoudre les problèmes en suspens et éviter des perturbations prolongées dans leur parcours académique.
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