Contexte et contexte
Israël a connu une baisse significative des investissements étrangers en raison de la guerre en cours à Gaza et de ses répercussions économiques et politiques. La décision d’exclure les participants israéliens de l’exposition de défense Eurosatori, annoncée le 31 mai, a été l’une des répercussions les plus importantes, car elle a représenté un choc fort et inattendu pour Israël.
Diminution des investissements étrangers
- Données : Selon le rapport du Bureau central israélien des statistiques, les investissements étrangers ont diminué de 55,8% au premier trimestre de cette année, le niveau le plus bas depuis le dernier trimestre de 2021.
- Répercussions économiques : Cette diminution reflète l’impact des boycotts internationaux et la pression croissante sur Israël en raison de sa politique à Gaza.
Impact sur le secteur technologique
- Réservistes : Plus de 20 % des réservistes participant à la guerre sont des employés dans le domaine de la haute technologie. Leur absence a compliqué la gestion de nombreuses startups.
- Fuite d’emplois : Micah Kaufman, directeur général de Pfeiffer, a mis en garde contre la fuite d’emplois de haute technologie à l’étranger en raison des pressions exercées sur les investisseurs pour qu’ils rompent les liens avec Israël.
- Risques d’investissement : Eyal Benno, fondateur du fonds de capital-risque, a exprimé le sentiment des investisseurs étrangers qu’investir en Israël est devenu risqué, ce qui complique encore davantage la situation économique.
Retrait des grandes entreprises
- Intel : Intel a annoncé la suspension de son projet d’agrandissement de son usine de semi-conducteurs à Kiryat Gat, mettant ainsi fin à un investissement supplémentaire de 15 milliards de dollars.
- Brit a Mange : La chaîne de restauration britannique a annulé le contrat de franchise signé avec le groupe israélien “Fox” en raison des circonstances résultant de la guerre.
- McDonald’s : La chaîne de restauration rapide a pris ses distances avec Israël, répondant aux pressions de boycott exercées depuis des mois par les mouvements pro-palestiniens.
Défis futurs
- Exportations : Les exportations ont diminué de 33% jusqu’à présent, indiquant la perte de nombreuses opportunités économiques. Si l’Europe met à exécution sa menace d’annuler ou de suspendre l’accord d’association avec Israël, la situation pourrait encore empirer.
- Notation de crédit : Les agences de notation de crédit telles que Moody’s et Standard & Poor’s ont abaissé la note de crédit d’Israël, lui attribuant une perspective négative.
Impact sur l’opinion publique internationale
- L’opinion publique a changé : la sympathie pour Israël en France est passée de 23 % à 34 % entre février 2020 et février 2021, mais aujourd’hui cette popularité a diminué en raison des récents événements à Gaza.
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