Le Hamas a annoncé son acceptation de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU visant à cessez le feu à Gaza et s’est déclaré prêt à négocier les détails de cette résolution. Le leader du mouvement, Sami Abu Zuhri, a expliqué que le Hamas acceptait un cessez-le-feu, le retrait des forces israéliennes et l’échange d’otages et de détenus.
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a salué la déclaration du Hamas, soulignant qu’il s’agissait d’un « signe d’espoir ». Blinken a affirmé l’engagement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu envers la proposition américaine présentée par le président Joe Biden. Il a indiqué que les négociations sur les plans post-cessez-le-feu se poursuivront au cours des deux prochains jours.
Des réactions en faveur de la résolution sont venues de plusieurs pays, dont le Royaume d’Arabie saoudite et le Koweït, qui ont salué l’adoption de la résolution par le Conseil de sécurité. Le ministère saoudien des Affaires étrangères a souligné l’importance de l’engagement de toutes les parties à mettre fin à la guerre, tandis que le Koweït a souligné la nécessité pour la communauté internationale d’assumer ses responsabilités pour garantir la mise en œuvre des dispositions de la résolution.
Lundi soir, le Conseil de sécurité a adopté le projet de résolution américain appelant à un cessez-le-feu à Gaza. La résolution a été approuvée par 14 pays, tandis que la Russie s’est abstenue lors du vote. La décision américaine comprenait trois étapes principales : un cessez-le-feu immédiat et complet et la libération des otages, une cessation définitive des hostilités en échange de la libération de tous les otages israéliens, et un vaste plan de reconstruction sur plusieurs années.
La résolution s’oppose à toute tentative visant à modifier la composition démographique de la bande de Gaza ou à réduire son territoire. Cette décision constitue une étape importante vers la stabilité dans la région et le soutien à la paix et à la sécurité internationales.