La question de l’immigration a dominé le débat politique au sein de l’Union européenne, où une nouvelle charte sur la migration irrégulière a été adoptée. Cette décision intervient à la lumière des inquiétudes croissantes quant à l’impact du contrôle russe sur les routes migratoires sur le continent européen. Les partis de droite se préparent à exploiter ce dossier lors des prochaines élections européennes d’été.
Après une décennie de débats, un nouveau pacte sur la migration a été adopté le 14 mai, les institutions européennes le qualifiant de réalisation historique. La charte comprend un ensemble de mesures strictes visant à réduire le nombre d’arrivées et à renforcer les conditions d’entrée dans l’Union européenne, en plus de partager le fardeau de l’accueil des réfugiés entre les États membres.
La Charte prévoit l’application d’une « solidarité obligatoire », obligeant les États membres à soutenir les pays confrontés à un afflux massif de migrants comme l’Italie, la Grèce et l’Espagne. La charte a suscité les critiques des organisations de défense des droits de l’homme, affirmant qu’elle augmenterait les souffrances humaines et porterait atteinte au droit d’asile dans l’Union européenne.
Bien que la Charte ait été critiquée pour sa rigueur par certaines organisations de défense des droits de l’homme, certains gouvernements européens à tendance nationaliste lui ont reproché son indulgence et son insuffisance.
