L’Université de Gand en Belgique a annoncé vendredi la rupture de toutes relations académiques avec Israël à la suite d’une réunion de son conseil d’administration. Cette décision est intervenue après un sit-in ouvert d’étudiants qui a débuté le 9 mai dans l’un des bâtiments de l’université, au cours duquel les étudiants ont exigé la rupture des liens avec neuf institutions universitaires israéliennes.
En réponse à la décision de l’université, les étudiants ont annoncé qu’ils poursuivraient le sit-in jusqu’à ce que les relations avec six entreprises israéliennes qui travaillent encore avec l’université soient rompues. Il convient de noter que le président de l’université a annoncé au début de ce mois qu’il cesserait de coopérer avec trois centres de recherche israéliens qui coopèrent avec l’armée d’occupation dans la production d’armes depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza.
La décision de l’université intervient environ 10 jours après le début du sit-in étudiant dans le bâtiment principal. C’est l’une des nombreuses universités belges et européennes qui ont été témoins de manifestations et de sit-in contre la guerre en cours dans la bande de Gaza. une exigence de rompre toutes les relations universitaires avec les universités et centres de recherche israéliens.
La première étincelle de ce mouvement étudiant solidaire avec Gaza a été déclenchée par une série de sit-in et de manifestations à l’Université de Columbia aux États-Unis, puis dans le reste des universités américaines le 17 avril. Les étudiants de ces universités ont appelé à l’arrêt de la guerre israélienne contre Gaza, à l’arrêt de la coopération avec les universités et centres de recherche israéliens et au retrait des investissements des entreprises qui soutiennent l’occupation.
