Les amendements à la loi sur le Service général de renseignement au Soudan suscitent la controverse, le président du Conseil de souveraineté ayant signé le décret constitutionnel qui inclut ces amendements. Certaines voix considèrent ce pas comme un retour en arrière, notamment avec les changements liés à la détention provisoire, aux pouvoirs des membres et à l’immunité du dispositif.
Les nouveaux amendements comprenaient de nouvelles règles réglementaires pour les autorisations du directeur de l’agence et de ses membres, y compris des règles concernant l’arrestation et la perquisition, la détermination de la durée de la détention et les droits des suspects. Il accordait également l’immunité aux membres de l’agence et exigeait l’approbation du directeur de l’agence pour prendre des mesures juridiques à leur encontre.
Il existe différentes interprétations de ces amendements, certains les considérant comme faisant partie d’un processus de liquidation des acquis de la révolution de décembre, tandis que d’autres y voient un retour aux pouvoirs et mandats de l’agence tels qu’ils étaient avant la révolution.
Il est important de suivre l’évolution de cette loi et de comprendre l’étendue de son impact sur la politique et la société au Soudan, notamment à la lumière des transformations politiques et sécuritaires que traverse le pays.