Jeudi, les États-Unis et la Grande-Bretagne ont annoncé l’imposition de larges sanctions contre le programme militaire iranien de drones, en réponse à son attaque « sans précédent » contre Israël.
Le département du Trésor américain a expliqué que les sanctions visent « 16 individus et deux entités travaillant à la production de drones iraniens », dont les drones Shahed qui ont été utilisés lors de la récente attaque.
Londres a également annoncé l’imposition de sanctions “ciblant de nombreuses organisations militaires iraniennes, individus et entités impliqués dans la fabrication de drones et de missiles balistiques iraniens”.
Un communiqué officiel a montré que la Grande-Bretagne a imposé aujourd’hui des sanctions aux entités militaires iraniennes, notamment à l’état-major général des forces armées et à la force navale des Gardiens de la révolution.
Dans un contexte connexe, les dirigeants de l’Union européenne ont appelé « toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et à s’abstenir de toute action susceptible d’accroître les tensions dans la région ».
Ces mesures font suite à l’attaque « sans précédent » de l’Iran contre Israël, lorsque l’Iran a ciblé le siège de son consulat à Damas en avril, entraînant la mort d’officiers supérieurs iraniens, avant qu’Israël ne lance une opération militaire contre des sites iraniens en Syrie.