Le Bureau national du Syndicat Démocratique de la Justice, membre de la Fédération Démocratique du Travail, a publié un programme de protestation comprenant des grèves et des rassemblements devant les lieux de travail, ainsi que l’organisation d’un rassemblement national devant le Ministère des Finances, et la tenue de conférences de presse.
Dans un communiqué syndical émis par le Bureau national du Syndicat Démocratique de la Justice, un programme progressif de grève nationale dans tous les tribunaux, les centres judiciaires et les sous-directions a été fixé pour les 20 et 21 mars courant, ainsi qu’une autre grève les 17 et 18 avril prochains, en plus des rassemblements de protestation devant les lieux de travail le premier jour de la grève, et la tenue d’une conférence de presse, ainsi qu’une interruption de travail les 7, 8 et 9 mai prochains, avec l’organisation d’un rassemblement national de protestation le 8 mai devant le Ministère des Finances.
Le Bureau national du Syndicat Démocratique de la Justice a réaffirmé son attachement aux résultats du dialogue sectoriel avec le Ministère de la Justice, demandant au Premier Ministre d’intervenir pour garantir le respect de la méthodologie convenue pour la gestion du dialogue social.
Il a souligné que la proclamation du statut de l’Agence d’écriture de procès-verbal conformément à la formule convenue avec le Ministère de la Justice est un droit non négociable, compte tenu de la réalité de l’Agence et des charges qui lui sont imposées depuis l’indépendance du pouvoir judiciaire, ainsi que du changement de l’organisation judiciaire dans sa nouvelle forme.
Le communiqué syndical a précisé que la nouvelle organisation judiciaire a accru les charges sur l’Agence d’écriture de procès-verbal telles que la collecte des impôts des avocats, et l’exclusion des employés de justice de toutes les mesures adoptées en faveur de la fonction publique depuis 2011, telles que la suppression de la grille salariale et l’augmentation des points de promotion par sélection.
Le syndicat a mis en garde les autorités concernées contre le fait que l’Agence d’écriture de procès-verbal, après l’indépendance du pouvoir judiciaire, n’est plus comme elle l’était avant ce changement, et ne devrait pas être dans une situation différente des autorités auxquelles elle est subordonnée, et qui sont censées jouir des mêmes droits et privilèges.
Le syndicat a exprimé son regret face à l’ignorance par les composantes du gouvernement des résultats du dialogue sectoriel dans le secteur de la justice, malgré les efforts du syndicat pour éviter les tensions, ce qui montre que le gouvernement ne traite le sujet qu’avec les parties capables de créer des crises et de nuire aux intérêts des citoyens.