Al-Sissi appelle à un cessez-le-feu urgent dans la bande de Gaza pour éviter une catastrophe humanitaire

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Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré aujourd’hui, vendredi, que l’Égypte s’efforçait de parvenir à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza, de renforcer l’entrée des aides humanitaires et de permettre aux déplacés du sud du secteur de se rendre vers le nord.

S’exprimant lors d’une visite à l’Académie de police du Caire, al-Sissi a souligné l’importance d’un cessez-le-feu pour faciliter l’acheminement de davantage d’aides à Gaza, soulignant que le manque d’assistance pourrait entraîner une famine.

Il a insisté sur le fait qu’un cessez-le-feu permettrait aux habitants du centre et du sud de se déplacer vers le nord, tout en mettant en garde contre les conséquences de l’incursion israélienne à Rafah, à la frontière, où plus de 1,5 million de personnes sont estimées avoir fui près de la frontière de Gaza avec l’Égypte.

Cette mise en garde du président égyptien intervient pour la deuxième fois cette semaine de manière ouverte et directe sur les risques de l’incursion à Rafah en Palestine.

Plus tôt cette semaine, al-Sissi, lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, a déclaré que le plan israélien d’envahir Rafah mettait en danger la vie de plus de 1,5 million de déplacés pour lesquels Israël est responsable de protéger conformément au droit international.

L’Égypte, le Qatar et les États-Unis dirigent les efforts de médiation pour mettre fin à la guerre destructrice menée par Israël, qui a éclaté dans la bande de Gaza le 7 octobre dernier. Ces efforts ont abouti à une première trêve en décembre dernier, mais elle n’a duré qu’une semaine.

Malgré le mois de Ramadan, Israël continue de mener une guerre dévastatrice contre la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier, causant la mort de dizaines de milliers de civils, principalement des enfants et des femmes, ainsi qu’une catastrophe humanitaire sans précédent et des dommages considérables aux infrastructures, ce qui a conduit Tel Aviv à faire face à des accusations de génocide devant la Cour pénale internationale.

En raison de l’agression israélienne qui a commencé le 7 octobre dernier et des restrictions imposées par Israël, les habitants de la bande de Gaza – en particulier dans les gouvernorats de Gaza et du nord – sont confrontés à une tragédie humanitaire, souffrant d’une grave pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant, avec le déplacement de près de deux millions de Palestiniens résidents du secteur assiégé par Israël depuis 17 ans.

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