L’ECONOMISTE
Commande publique: Les PME toujours exclus
Chaque année, l’Etat injecte environ 200 milliards de DH dans l’économie. Un montant correspondant aux budgets d’investissement de l’Etat, des collectivités territoriales et des entreprises et établissements publics. Pour cet exercice, un peu plus de 20% du PIB est consacré à l’investissement. Une «manne» qui devrait profiter au plus grand nombre d’entreprises. Or, jusque-là, seule une poignée de grandes structures en bénéficie. Les PME en particulier sont confrontées à des difficultés d’accès qui tiennent entre autres à la complexité de la législation.
Wendy Sherman chez les entrepreneurs du Maroc, un signal fort .
Wendy Sherman, secrétaire d’Etat adjointe des Etats-Unis a relevé les progrès du Maroc pour soutenir les droits des femmes, notamment sur le plan législatif et la volonté de faire de leur participation dans l’économie, une priorité nationale pour porter le taux des femmes marocaines actives à un niveau qui correspond mieux à la stratégie et aux ambitions du pays. «Les Etats-Unis veulent aider le Maroc à atteindre son objectif d’accroître à 45% la participation des femmes à la population active en 2035 contre 22% aujourd’hui », a-t-elle souligné
AL ALAM
Une nouvelle série de dialogue entre les syndicats de l’enseignement et le ministre de l’Éducation
Les cinq syndicats d’enseignement les plus représentatifs ont tenu mercredi une réunion avec le ministre de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports. Selon un communiqué rendu public par les syndicats, la réunion a été l’occasion pour les syndicats de souligner la nécessité de respecter l’agenda prévu dans l’accord du 18 janvier 2022. Dans ce contexte, le secrétaire général de la Fédération libre de l’enseignement, affiliée à l’UGTM, Youssef Alakouch, a déclaré qu’après la signature de l’accord du 18 janvier, considéré comme temporaire, une réunion s’est tenue, le 9 mars, entre le ministre et les syndicats de l’enseignement afin d’établir des liens de confiance concernant la deuxième étape, censée aboutir à un accord définitif en juillet 2022. Dans une déclaration au journal, Alakouch a souligné que deux points principaux ont été fixés pour cette seconde étape: la commission des statuts, dont les travaux débuteront mercredi prochain, et une commission technique qui se penchera sur les dossiers en suspens.
Industries Agroalimentaires et Pharmaceutiques: Signature de 13 conventions d’investissement pour plus de 1,73 MMDH
Treize conventions d’investissement dans les secteurs des industries agroalimentaires et pharmaceutiques, ont été signées, à Rabat, totalisant un montant de plus de 1,73 milliard de dirhams (MMDH) et générant plus de 1.780 emplois directs et 2.700 indirects. Paraphées par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, et des opérateurs industriels des secteurs de l’agroalimentaire et pharmaceutique, ces conventions, qui s’inscrivent dans le cadre du renforcement de la souveraineté alimentaire et sanitaire du Royaume, devront générer un chiffre d’affaires additionnel de plus de 2,9 MMDH. S’agissant de l’agroalimentaire, ces conventions concernent la réalisation de 10 projets de plus de 1,2 MMDH, avec plus de 1.500 emplois directs et 2400 indirects prévus.
ASSAHRA Al MAGHRIBIA
Les professionnels du transport routier suspendent leur grève, une réunion prévue avec le gouvernement
Les instances nationales des syndicats des professionnels du transport routier, affiliés à cinq centrales syndicales (CDT, FDT, UGTM, UNTM et UMT), ont décidé, jeudi, de suspendre leur grève en réponse à l’engagement du gouvernement de trouver une solution qui réponde aux besoins des professionnels. Lors du Conseil de gouvernement jeudi, le chef de gouvernement Aziz Akhannouch a appelé les ministres concernés à prévoir une réunion avec les professionnels du transport, la semaine prochaine, afin de trouver une formule pour les aider, dans cette conjoncture spéciale, à surmonter cette étape difficile et préserver le pouvoir d’achat.
AUJOURD’HUI DU MAROC
Le Maroc, une «startup-nation» en devenir
Elles fêtent chaque année leur journée mondiale (11 mars). Les start-up sont placées en première ligne dans l’écosystème de l’innovation. Et pour cause : elles sont plus aptes à s’aventurer dans les secteurs à fort potentiel. Bien que leur développement au Maroc ne soit pas encore arrivé à maturation, les startups marocaines continuent d’évoluer, notamment grâce à l’accompagnement mis en place à cet effet, nourri par l’intérêt de plus en plus grandissant des offres innovantes qu’elles proposent, en particulier durant la récente période de crise. Certaines startups marocaines commencent même à se faire une place à l’international. Mais, ce n’est pas le cas de tout le monde. Il faut dire que le développement de l’innovation ne peut aboutir sans un ensemble complet et adapté, réunissant les acteurs concernés (organisations, entreprises, start-up, universités, investisseurs), qui interagissent et s’associent pour l’émergence de projets innovants.
LE MATIN
Nasser Bourita : «Le Sommet arabe, une responsabilité et pas un privilège»
Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains Résidant à l’Etranger, Nasser Bourita, a affirmé que «le sommet arabe est une responsabilité et pas un privilège et se doit, de ce fait, d’apporter une valeur ajoutée et de ne pas être au service d’un quelconque agenda». S’exprimant, au Caire à la 157e session du Conseil de la Ligue des États arabes au niveau des ministres des Affaires étrangères, Bourita a appelé à une bonne préparation du Sommet arabe non seulement en termes de sujets, mais aussi et surtout selon un cahier de charges bien défini. A travers leur adoption en l’an 2000 de l’annexe sur la date, la périodicité et la régularité des Sommets arabes au mois de mars de chaque année, les dirigeants arabes ont fait preuve d’une volonté et d’une fermeté dans l’organisation de leurs agendas, ainsi que d’une volonté sans failles à donner corps à leurs réunions et à débattre des questions urgentes pour leurs pays conformément aux aspirations des peuples arabes, a-t-il déclaré.
Export: 63% du chiffre d’affaires concentrés chez 2,6% des opérateurs actifs
La population des exportateurs marocains poursuit l’amélioration de l’ensemble de ses indicateurs ces dernières années et défie même la crise Covid-19. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude réalisée par l’Office des changes sur l’analyse multidimensionnelle de l’évolution du profil des exportateurs marocains actifs. «À l’image du développement des échanges commerciaux du Maroc avec le reste du monde durant les dernières années, les exportateurs marocains affichent une amélioration continue relative à l’ensemble des indicateurs qui définissent cette population», indiquent les auteurs de l’étude. En effet, relève cette dernière, au cours de la période 2011-2019, le nombre total des exportateurs marocains est passé de 5.179 à 7.092, avec un chiffre d’affaires (CA) à l’export de 284,5 milliards de dirhams en 2019 contre 175 milliards en 2011. Cette évolution n’a pas été freinée par la situation sanitaire actuelle selon l’étude qui note que «malgré les effets de la crise de la Covid-19 au titre de l’année 2020, les performances réalisées par cette population restent supérieures à celles affichées au cours de la période 2011-2017».
AL BAYANE
Commande publique: les délais moyens de paiement à 18,6 jours en 2021
Les délais de paiement de la commande publique ont été ramenés en moyenne à 18,6 jours en 2021, dont 19,25 jours pour l’État et 17,47 jours pour les collectivités territoriales, a indiqué, à Casablanca, le Trésorier générale du Royaume, Noureddine Bensouda. »La mise en œuvre du système de dispositif électronique des factures a porté ses fruits en termes de réduction des délais moyens de paiement de la commande publique de l’Etat et des collectivités territoriales. En effet, pour l’ensemble de la commande publique, les délais ont été ramenés en moyenne de 27,6 jours en 2017 à 18,6 jours en 2021 dont 19.25 jours pour l’Etat et 17,47 jours pour les collectivités territoriales », a dit Bensouda dans son allocution lors d’une conférence organisée par la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Quant aux marchés publics, les délais ont été ramenés en moyenne de 58 jours en 2017 à 33,9 jours en 2021 dont 32,83 jours pour l’Etat et 37,4 jours pour les collectivités territoriales, a-t-il fait savoir.
AL MASSAE
La ministre de l’habitat pas satisfaite du retard pris dans la réalisation du plan d’aménagement de Tanger
Des sources fiables ont révélé au journal que Fatima-Zahra Mansouri, ministre de l’Aménagement du territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la ville, a exprimé lors d’une rencontre spéciale avec le directeur de l’Agence urbaine de Tanger, en marge de sa visite à la ville, son mécontentement du retard que connaît le projet de préparation du plan d’aménagement se rapportant aux arrondissements de Tanger ville et Beni Makada. Mansouri, connue pour sa rigueur, a rencontré un certain nombre de responsables et d’élus de la ville et a recueilli leurs observations concernant ce retard et tous ses effets négatifs, qui entravent le développement dans la ville.
UE: volonté de soutenir les PME marocaines
Le Commissaire européen à l’élargissement et à la politique européenne de voisinage, Olivér Várhelyi, a affirmé, à Casablanca, la volonté de l’Union européenne (UE) de coopérer avec le Maroc pour soutenir les petites et moyennes entreprises (PME). « Nous sommes prêts à coopérer avec vous, notamment en matière de transition énergétique verte, de facilitation des échanges, de digitalisation et de soutien des PME », a dit Várhelyi lors d’une séance de travail avec le président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), Chakib Alj. A cette occasion, le Commissaire européen a rappelé l’annonce faite récemment par la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, d’investir 1,6 milliard d’euros pour promouvoir la transformation verte et numérique du Royaume.
L’OPINION
Terrorisme: Le Maroc, l’un des pays les plus immunisés
Le Maroc est désormais classé parmi les pays les plus immunisés contre le terrorisme dans la région MENA, a fait ressortir l’Institut pour l’économie et la paix sur l’indice mondial du terrorisme dans sa 9ème édition du Global Terrorism Index (GTI), soulignant les efforts du Royaume dans la lutte contre le terrorisme tant au niveau national qu’international. Ledit rapport a indiqué que le Royaume a perdu deux places comparativement au classement précédent, avec un score de 1,156 sur 10. Il est ainsi classé au 76ème rang mondial, derrière le Togo et devant la Norvège, a fait ressortir le GTI. «Alors que aucun pays ne peut vaincre le terrorisme par de simples arrestations, les mesures répressives du Maroc ont sans aucun doute affaibli les organisations terroristes dans le pays tout en réduisant l’attrait de l’extrémisme violent en interne», a-t-on relevé.
LES INSPIRATIONS ECO
Souveraineté économique du Maroc: Les cultures oléagineuses s’érigent en alliés insoupçonnés
Le Plan Maroc Vert, lancé en 2008, a permis un véritable essor des cultures oléagineuses au Maroc. Et selon l’initiative Maghreb Oléagineux, initié par Terres Univia en 2019 et cofinancé par l’Union européenne, «la nouvelle stratégie agricole du Royaume, intitulée «Génération Green, réaffirme l’importance du développement de la filière oléagineuse marocaine. Elle ambitionne d’atteindre 80.000 hectares de colza (30.000 ha) et de tournesol (50.000 ha) à l’horizon 2030. Cela permettra de couvrir 15% des besoins du marché marocain, créant ainsi plus de 170.000 emplois», Or, il se trouve que la clé du succès pour une agriculture plus performante réside dans le transfert des bonnes pratiques aux agriculteurs. C’est dans ce contexte que le Programme Maghreb Oléagineux s’inscrit dans la stratégie agricole du Maroc en misant sur la formation et la sensibilisation des producteurs au sujet des semences européennes de colza et de tournesol, et de leurs atouts.
LIBERATION
Un comité ministériel arabe salue les efforts de SM le Roi pour défendre la ville sainte
Le Comité ministériel arabe chargé de l’action internationale face aux politiques et mesures israéliennes illégales à Al-Qods occupée a salué, au Caire, les efforts déployés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods, dans la défense de la ville sainte. Le comité, réuni avant le coup d’envoi de la 157e session ordinaire du Conseil de la Ligue arabe au niveau des ministres des Affaires étrangères, s’est félicité des efforts du Souverain pour soutenir la résistance du peuple palestinien, saluant le grand rôle joué à cet égard par l’Agence Bayt Mal Al-Qods Acharif, bras opérationnel du Comité d’Al-Qods. Au cours des travaux du Comité ministériel arabe, qui compte parmi ses membres la Jordanie, le Maroc, l’Égypte, l’Algérie, l’Arabie saoudite, la Palestine, le Qatar et la Tunisie, le ministre jordanien des Affaires étrangères et des Expatriés, Ayman Al-Safadi, a passé en revue les efforts déployés pour protéger les droits des habitants du quartier de Cheikh Jarrah, et fournir tout le soutien possible aux habitants du quartier d’Al Qods-Est occupée pour faire valoir leurs droits dans leurs domiciles.