La Revue de Presse du 08 Mars 2022

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L’Économiste

• Nizar Baraka, ministre de l’Équipement et de l’Eau, ne s’engage pas envers les entreprises du bâtiment et travaux publics (BTP) mais promet de les aider. Interrogé lors de son passage au Club du journal, il a annoncé que leurs doléances ne resteront pas lettre morte. « La problématique soulevée par la Fédération est bien réelle. Aujourd’hui, il y a une augmentation importante des prix des matériaux de construction, liée essentiellement à une inflation importée. Et la révision des prix à laquelle nous procédons régulièrement, effectuée d’ailleurs la semaine dernière, est insuffisante pour répondre aux attentes des entreprises », a-t-il souligné, expliquant que c’est la raison pour laquelle “nous avons saisi, dès le mois de décembre dernier le chef du gouvernement”. L’objectif étant d’examiner les mesures pouvant être examinées.

• A peine une Marocaine sur cinq est sur le marché de l’emploi. Sur les Vingt dernières années, le taux d’activité féminin n’a cessé de s’effriter, pour perdre pas moins de 10 points. En écartant ses femmes du marché du travail, le Maroc se prive de ressources précieuses à même de doper considérablement son PIB. Il est aujourd’hui temps d’agir pour reconsidérer la place de la femme en économie, et ça commence en entreprise. 87% des cadres pensent qu’il est nécessaire aujourd’hui de repenser la place des femmes dans les entreprises, selon l’enquête réalisée par le cabinet de conseil en management des organisations et en systèmes d’information, CSA. L’étude, réalisée du 9 au 24 février 2022, a sondé 208 cadres travaillant dans des entreprises de toutes tailles au Maroc, dont 107 participantes et 101 hommes. Pour les trois quarts des sondés, le fait que la majorité des structures soient gérées par des hommes révèle un problème d’égalité entre genres.

L’Opinion
• Nul ne peut nier qu’il y a une réforme en faveur des droits des femmes, a affirmé la ministre de la Solidarité, de l’intégration sociale et de la famille, Aawatif Hayar, soulignant que les indicateurs montrent des avancées encourageantes en matière de statut des femmes au Maroc depuis les années 2000 grâce aux efforts continus et éclairés de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à travers la mise en place de mesures institutionnelles et législatives visant l’amélioration de la parité, l’égalité des chances entre les deux sexes et la promotion de la représentativité des femmes au niveau des différentes institutions, puis à travers le Nouveau Modèle de Développement qui renforce ces efforts. Dans une interview accordée au journal, la ministre a indiqué que le programme gouvernemental se propose comme objectif de faire passer le taux des femmes actives de 20 à 30%.

• Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a réitéré la position de l’Union européenne (UE) au sujet de la non reconnaissance de la pseudo « rasd » et de la question du Sahara marocain. « Aucun des États membres de l’Union européenne ne reconnaît la rasd et la participation au Sommet (UE-UA) ne change rien à la position de l’Union européenne et de ses États membres », écrit Borrel dans une réponse à un eurodéputé, publiée sur le site du Parlement européen. « Cela n’a aucune incidence sur la position de l’Union européenne », a-t-il insisté, notant que la position de l’UE à l’égard de la question du Sahara est bien connue et reste inchangée.

Le Matin
• Les victimes espagnoles des actes terroristes perpétrés par le polisario réclament réparation de leurs préjudices et dénoncent l’impunité dont jouissent les séparatistes en Espagne. L’Association canarienne des victimes du Terrorisme (ACAVITE), qui réunit les proches de plus de 300 victimes du terrorisme du polisario, a appelé le parlement régional canarien à entreprendre « des actions fortes visant à pallier le manque de protection, la négligence délibérée et l’oubli institutionnel » dont souffrent les victimes des actes terroristes perpétrés par les séparatistes. Un « rapport complet et transparent » contenant les cas de plus de 300 familles canariennes ayant été victimes au cours des cinquante dernières années des actes de terrorisme en Espagne doit être « élaboré de manière urgente », souligne l’Acavite dans un communiqué.

• Le taux de réponse à l’appel des sections sectorielles du transport, affiliées à cinq syndicats (UMT, UGTM, CDT, UNTM et FDT), à observer une grève nationale de 72 heures est de 100% dans plusieurs villes. «Cette grève a été suivie à 100% dans des villes comme Fès, Marrakech, Agadir, Tiznit, Guelmim et Tan- Tan», a affirmé au journal le secrétaire général du Syndicat national des professionnels du transport routier (affilié à la CDT), Mounir Benazzouz. Ce syndicaliste a déclaré que le gouvernement n’était pas entré en contact avec cette coordination regroupant les cinq syndicats. «Cette grève sera reconduite au terme des 72 heures si l’Exécutif ne répond pas favorablement aux demandes des professionnels qui pâtissent de la hausse des prix à la pompe», a indiqué Benazzouz.


Libération

• Leila Rhiwi, Représentante ONU Femmes au Maroc, a jugé « important » l’engagement en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes, ajoutant que la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 08 mars de chaque année, se veut une opportunité pour l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes, de rappeler la philosophie de cette journée mondiale. Dans une lettre ouverte à cette occasion, Rhiwi rappelle que la commémoration du 8 mars constitue une lutte des femmes pour l’égalité des droits économiques politiques et sociaux, notant que cet élan de mobilisation à l’échelle planétaire avait commencé avec les revendications des femmes dès le début du siècle dernier, pour le droit de vote, le droit au travail, le droit d’exercer une fonction publique, l’éradication des discriminations sur les lieux de travail. « Cette date nous invite, donc, à nous remémorer les combats menés pour faire avancer les droits des femmes dans nos sociétés », insiste-t-elle.

• Plusieurs associations, acteurs de la société civile et clubs de Marrakech s’apprêtent à célébrer la Journée internationale de la Femme, le 08 mars, avec la programmation de plusieurs activités à caractère social et artistique. Placée sous le signe « Toutes pour Marrakech », cette manifestation culturelle vise à mettre en exergue les rôles pionniers joués par la femme marocaine, les acquis et les réalisations de gent féminine dans plusieurs disciplines scientifiques et professionnelles comme en termes d’accès aux postes de prise de décision aux niveaux régional, national et international. Organisé par le Syndicat national des guides de tourisme au Maroc, en partenariat avec « Lions Club », « Soroptimist », « Rotary club », « Agora internationale » et « Profamille Maroc », cet événement vise aussi à sensibiliser sur la nécessité du renforcement de la place de la femme dans la société.

Al Bayane

• La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) a annoncé le lancement de nouveaux vols spéciaux en faveur des Marocains établis en Ukraine. Royal Air Maroc continue à renforcer son offre en faveur des Marocains établis en Ukraine avec de nouveaux vols les 7 et 8 mars 2022 au départ de Bucarest et Varsovie vers Casablanca au même tarif fixe de 750 MAD TTC, fait savoir la même source dans un tweet. Ces nouveaux vols viennent s’ajouter à d’autres annoncés antérieurement par le transporteur national au départ de Bratislava, Bucarest, Budapest et Varsovie vers Casablanca.

• Le Consulat Général du Maroc à Strasbourg organise, lundi et mardi, l’événement « Journées Sahara marocain » consacré à échanger sur l’histoire du Sahara marocain et de la culture du désert et à honorer les actions des membres de la communauté marocaine et leur mobilisation constante pour la défense des intérêts du Royaume et de la cause nationale. Cette initiative qui coïncide avec la Journée Internationale de la Femme est l’occasion de rendre hommage à la femme sahraouie et à son rôle en tant qu’acteur de développement dans les Provinces du Sud, mais également de mettre la lumière sur la situation des droits de la femme, notamment celles des camps de Tindouf confrontées au quotidien aux affres de la séquestration et des violations de leurs droits. Un hommage particulier est rendu, à cette occasion, aux femmes immigrées, à leur patriotisme et à leurs contributions citoyennes, indique un communiqué du consulat.

Al Massae

• Le Syndicat national des agriculteurs, affilié à la Fédération nationale du secteur agricole, a appelé le gouvernement Akhannouch à fournir un soutien matériel direct aux petits agriculteurs, à supprimer leurs dettes et à les associer au suivi des différentes opérations de soutien qui les concernent. Le Bureau national de ce syndicat (affilié à l’UMT) a dénoncé ce qu’il a qualifié de traitement négatif réservé par le ministère de l’Agriculture et ses Services aux plaintes et revendications des petits agriculteurs, dont le mémorandum revendicatif du Syndicat, malgré les promesses d’organiser des séances de dialogue à ce sujet. Il s’est dit inquiet de voir « improviser » les mêmes programmes pour faire face aux effets de la sécheresse, sans prendre en compte le caractère structurel de ce phénomène. Il a, par ailleurs, regretté que cette façon d’agir constitue une occasion de plus pour piller et gaspiller des fonds publics, sans aucun impact positif tangible sur l’agriculture et les petits agriculteurs.

• Des investisseurs marocains, dont certains résident à l’étranger, ont appelé l’État à intervenir d’urgence pour les protéger des agissements d’un certain nombre d’intermédiaires « artificieux » qui exercent du chantage sur eux et les impliquent dans des transactions financières suspectes entraînant la faillite de la plupart d’entre eux. Malika Lehyan, membre du Groupe Istiqlalien et représentante parlementaire de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima, a indiqué dans une question écrite adressée à Abdellatif Ouahbi, ministre de la Justice, que les plaignants, qui avaient auparavant fait des investissements et souhaitent les renforcer dans leur pays, le Maroc, pour contribuer à son développement économique et social, sont victimes de quelques intermédiaires opportunistes qui les exploitent et exercent sur eux du chantage à travers des transactions financières fictives. Elle a aussi souligné que ces intermédiaires profitent de ces transactions pour faire émettre des ordonnances judiciaires contre ces investisseurs et procéder à des saisies conservatoires, souvent fondées sur des faits et contrats frauduleux, ce qui entrave les investisseurs et les poussent à cesser leur activité.

Al Alam

• Les prix de nombreux produits de consommation courante au Maroc continuent de monter en flèche ces derniers temps, ce qui a un impact négatif sur la situation financière des citoyens, en particulier les catégories modestes. En effet, les Marocains souffrent du renchérissement de la plupart des produits de consommation, tels que les denrées alimentaires de base, les légumes, les fruits, les carburants et tous les produits liés à l’agriculture, tels que l’alimentation du bétail. D’autre part, bien que le revenu par habitant reste faible, les prix de certains produits ont doublé. Et avec la faible pluviométrie et les licenciements d’un certain nombre de travailleurs dans certains secteurs d’activité, la situation s’aggrave de plus en plus, si bien que des usagers des réseaux sociaux ont appelé à une augmentation des salaires et à un rétropédalage sur le renchérissement des prix des produits de consommation courante.

Bayane Al Yaoum

• Le Forum Parité-égalité, organisation parallèle du PPS, a appelé le gouvernement à accorder une attention particulière et un soutien exceptionnel aux femmes en milieu rural, dans une période caractérisée par la sécheresse et la pénurie d’eau, et donner aux femmes les moyens d’exercer leurs droits économiques et sociaux. Dans un communiqué rendu public à l’occasion de la Journée internationale des femmes, le Forum a également appelé à réformer le Code pénal en privilégiant une vision moderne qui renforce les libertés, rend justice à la femme marocaine et lui permet d’atteindre la pleine égalité. Il a également souligné la nécessité de prévoir une interdiction totale du mariage des mineures et d’apporter des modifications au Code de la famille de manière à l’adapter à l’esprit de la Constitution, dans le sens de consolider le principe d’égalité. Le Forum a aussi plaidé pour le lancement d’un dialogue serein, responsable et équilibré sur les questions particulièrement sensibles en matière d’égalité, telles que l’égalité dans l’héritage.

• La Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et le Réseau We4She ont procédé, à Casablanca, à la signature de la Charte de la Diversité du Genre, pour la la promotion de la diversité professionnelle et l’autonomisation économique des femmes. Paraphée par le vice-Président général de la CGEM, Mehdi Tazi, et la Présidente du Réseau We4She, Lamia Merzouki, cette Charte, première du genre en Afrique, a été élaborée dans le cadre du Africa CEO Forum, avec l’objectif d’améliorer la représentativité des femmes dans les instances dirigeantes et les autres strates de l’organisation. Ladite Charte, dont l’adhésion de la CGEM confirme son engagement fort et permanent pour la réalisation de l’égalité du genre, constitue un outil de mobilisation des dirigeants du continent africain à travers des engagements volontaires en faveur de la diversité et un plan d’action adapté aux enjeux et aux ressources de l’entreprise signataire.

Al Ahdath Al Maghribia

• Au moment où les professionnels du transport routier ont déclaré une grève nationale en raison de la « hausse vertigineuse » des prix des carburants et de son impact direct sur les équilibres financiers du secteur, des organisations professionnelles importantes dans le port de Casablanca, la gare routière d’Ouled Ziane, le marché de gros et les taxis, ainsi que la fédération du transport relevant de la CGEM et toutes ses composantes, ont annoncé qu’elles ne sont pas concernées par la grève. Abdellah Hammouchi, secrétaire général de l’Union des syndicats professionnels des transporteurs routiers, a déclaré au journal que le secteur portuaire a décidé de rester « neutre et de ne pas participer à la grève annoncée », soulignant que le trafic et la circulation étaient, lundi, normaux dans le port de Casablanca, bien que les entreprises opérant dans le secteur aient été durement touchées. Il a par, ailleurs, annoncé que des propositions d’augmentation raisonnable des conteneurs ont été acceptées lors de réunions auxquelles ont pris part tous les acteurs du port de Casablanca.

Al Ittihad Al Ichtiraki

• Le budget de l’État se trouve confronté cette année à des défis sans précédent, notamment des ressources limitées par rapport à une augmentation inattendue du volume des dépenses, en raison de l’évolution rapide de la scène internationale et de la volatilité des marchés des produits de base, qui auront sans aucun doute un impact direct sur la gestion des finances du budget, laquelle connaît une pression inhabituelle à cause de l’inadéquation de toutes les hypothèses sur lesquelles repose la loi de finances 2022. Si le gouvernement a fondé sa loi de finances sur l’hypothèse d’une production de 80 millions de quintaux de céréales et de 67 dollars le baril de pétrole, il est aujourd’hui appelé à revoir tous ses calculs après que les prix du pétrole brut ont bondi à plus de 105 dollars le baril pour la première fois depuis 2014, alors que ceux du blé battent des records quotidiens jamais enregistrés depuis 14 ans. Ce changement de situation, s’ajoutant à une année de sécheresse sévère qui laisse envisager une maigre production agricole, augmentera certainement les besoins du Maroc en importations.

• Le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit a révélé le bilan des stupéfiants que les différents services de sécurité ont saisis. Laftit, qui répondait à une question écrite d’un groupe parlementaire, a affirmé que les services de sécurité ont saisi plus d’un million 616 mille comprimés hallucinogènes l’année précédente. Mais, une source bien informée a avancé que les quantités saisies sont estimées à des centaines de milliards, qui ont été détruites sous le contrôle des autorités compétentes conformément aux lois en vigueur. Dans la même réponse, Laftit a déclaré que la lutte contre les crimes liés à la drogue fait partie des priorités des services de sécurité avec toutes leurs composantes, compte tenu des défis sécuritaires et des risques criminels qui sont principalement liés au crime organisé, en particulier le trafic de drogue et des substances hallucinogènes.

Assahra Al Maghribia

• Les laboratoires de référence pour le dépistage du Covid-19 enregistrent, depuis plus de deux semaines, une baisse du nombre de tests PCR effectués au niveau national, selon des sources médicales. Quelque 7.293 tests ont été effectués durant les 24 heures avant dimanche soir, portant ainsi le nombre total de tests réalisés au Maroc à plus de 11 millions et 108 mille, depuis l’apparition de la pandémie jusqu’à aujourd’hui, selon les mêmes sources. Cette courbe, qui renseigne donc sur une régression évidente de l’épidémie, s’explique par un ensemble de facteurs scientifiques et objectifs, dont la stabilité de la situation épidémique marquée par une faible propagation du virus.

poup

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