À l’approche du Ramadan, les dattes, vedettes de la table marocaine, sont au centre des préoccupations. Les importateurs marocains assurent que cette année, les dattes algériennes ne seront pas disponibles, affirmant qu’elles ne respectent pas les normes sanitaires.
Alors que le mois sacré du Ramadan approche, les marchés marocains se préparent à une forte demande de dattes. Malgré les conditions climatiques difficiles et les défis d’approvisionnement, les prix restent stables, offrant ainsi aux consommateurs une gamme variée de choix à des prix abordables.
Selon la presse ibérique, une des raisons de l’attention portée sur les dattes cette année est l’interdiction imposée par les autorités sanitaires de plusieurs pays européens et américains sur les dattes algériennes. Bien que cette interdiction ne soit pas explicitement mentionnée comme cause, elle a certainement un impact sur le marché mondial des dattes, poussant les consommateurs à se tourner vers d’autres sources d’approvisionnement, comme le Maroc.
Avec leur valeur nutritionnelle significative et leur capacité à fournir une énergie durable tout au long de la journée de jeûne, les dattes demeurent un aliment essentiel pour de nombreux Marocains pendant ce mois béni.
Des rapports récents indiquent que les dattes algériennes ne répondent plus aux normes de qualité attendues sur le marché marocain. Les importateurs ont exprimé leur mécontentement face à une qualité fluctuante, des dattes souvent trop sèches, manquant de fraîcheur et de saveur. Cette baisse de qualité a incité de nombreux acteurs du marché marocain à se tourner vers d’autres sources, telles que la Tunisie, l’Égypte et même des importations de pays lointains comme l’Iran.
Malgré une baisse de la production nationale et une augmentation de la demande, les prix des dattes restent stables sur le marché. Oscillant entre 12 et 100 dirhams le kilogramme, les prix restent accessibles à diverses couches sociales. Les différentes variétés de dattes proposées sur le marché de gros offrent aux consommateurs un choix varié, de Tarzaoua à Al Majhoul, cette dernière étant la plus prisée avec des prix allant jusqu’à 120 dirhams le kilo, offrant une multitude de variations pour répondre aux goûts de chacun.
Les commerçants du marché de gros des dattes ont souligné que les prix n’ont pas connu de changement significatif, à l’exception de certaines variétés importées, dont les prix ont été affectés par les coûts de transport international en hausse. Cependant, l’approvisionnement en dattes n’a pas été compromis cette année malgré la baisse de la production locale, grâce aux importations en provenance de pays arabes tels que les Émirats, l’Arabie saoudite et l’Irak.
Les oasis marocaines ont réussi à maintenir une production de 115 mille tonnes pour la campagne agricole 2023-2024, sur une superficie productive de 50,9 mille hectares, contribuant ainsi à assurer l’approvisionnement du marché national en dattes de qualité pendant le mois sacré de Ramadan.
En dépit des défis rencontrés, le marché des dattes au Maroc reste robuste, offrant aux consommateurs un large choix à des prix abordables, perpétuant ainsi une tradition culturelle et religieuse importante pendant le mois sacré du Ramadan.