Dans un acte de protestation persistant, les étudiants en médecine, pharmacie et médecine dentaire ont boycotté les examens et les cours pratiques trois jours seulement après que les ministères de la Santé et de l’Enseignement Supérieur ont présenté des propositions pour résoudre la crise qui les afflige. Malgré les tentatives de résolution, les étudiants ont rejeté les solutions avancées, affirmant leur détermination à poursuivre leur forme de protestation.
L’absence d’accord formel entre les étudiants et les ministères a été soulignée, malgré l’assertion contraire des autorités. Les propositions ministérielles ont été critiquées comme étant “dépassées voire régressives” par les étudiants, qui ont réaffirmé leur attachement à un ensemble de revendications.
Parmi les points de discorde se trouve la proposition de réduire la durée des études de médecine de 7 à 6 ans, une mesure fortement contestée par les étudiants qui craignent pour la qualité de leur formation et des soins de santé futurs.
En réponse à la colère des étudiants, les ministères ont proposé plusieurs mesures d’apaisement, telles qu’une augmentation des indemnités pour les étudiants de sixième année de médecine et la possibilité pour les diplômés en médecine de travailler dans les centres de santé de base sans engagement temporel. Malgré ces concessions, les étudiants maintiennent leur position de boycott, affirmant que leur lutte est fondée sur des revendications légitimes.
Les doyens des facultés expriment leur préoccupation quant aux conséquences du boycott sur le calendrier académique. Ils mettent en garde contre un retard difficile à combler pour le reste de l’année universitaire.
Alors que les étudiants restent fermes dans leur position, les autorités universitaires appellent à considérer les répercussions potentielles du boycott sur l’éducation et le fonctionnement des institutions universitaires, tout en respectant le libre choix des étudiants.