Le Premier ministre, Aziz Akhannouch, a affirmé lundi que le gouvernement, en mettant en œuvre les directives royales visant à réformer le secteur de l’éducation, a fait de ce secteur une priorité nationale cruciale et une question centrale nécessitant la mobilisation de tous pour atteindre ses objectifs les plus élevés.
M. Akhannouch a souligné, lors de sa réponse à une question centrale à la Chambre des représentants dans le cadre d’une séance mensuelle de reddition de comptes sur le thème du “développement et de la mise à jour du système éducatif”, que la réforme de l’éducation publique et universitaire au Maroc “bénéficie d’un grand intérêt de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui n’a cessé de mentionner les acteurs dans plusieurs de ses discours royaux, soulignant qu’il ne s’agit pas de réformes sectorielles simples et ordinaires, mais d’une véritable bataille et d’un chemin décisif pour relever le défi de développement du Royaume, selon une perspective intégrée comprenant l’amélioration de la recherche scientifique, la qualification des ressources humaines et la création d’espaces éducatifs et universitaires garantissant la justice, l’égalité et l’équité des chances pour tous les citoyens marocains”.
Il a expliqué que l’engagement royal suprême envers les questions de l’éducation a été concrétisé dans le discours royal à l’ouverture du Parlement en octobre 2017, où Sa Majesté a indiqué que “les Marocains d’aujourd’hui veulent une éducation de qualité pour leurs enfants, qui ne se limite pas à la lecture et à l’écriture, mais qui leur assure une intégration dans le monde de la connaissance, de la communication, de l’insertion dans le marché du travail et qui contribue à l’avancement individuel et social”.
Après avoir souligné plusieurs “indicateurs préoccupants et cumulatifs” entravant le développement du système éducatif et nécessitant une réforme profonde et globale du secteur, M. Akhannouch a confirmé que les choix du gouvernement étaient clairs et objectifs pour surmonter les accumulations du passé. Il a souligné le programme gouvernemental plaçant l’éducation au cœur de ses priorités, la considérant comme un moyen de développement du capital humain et un levier pour renforcer les fondements de l’État social.
Dans ce contexte, il a souligné la conviction du gouvernement que la réalisation des objectifs de la réforme éducative nécessite de partir de bases claires, de convictions communes entre les différents acteurs et intervenants du secteur éducatif. Cela a permis l’élaboration de la feuille de route 2022-2026, qui tire ses principaux axes des directives royales, repose sur la vision stratégique 2015-2030 pour une école de l’équité, de la qualité et de l’élévation, et prend en compte le cadre juridique 51.17 pour l’éducation et la formation, tout en prenant en considération les recommandations du nouveau modèle de développement.
M. Akhannouch a souligné que le gouvernement avait présenté devant le Parlement en 2022 un ensemble d’engagements concernant le plan de réforme du système éducatif, avec des bases claires et déployables. Il a affirmé que malgré les contraintes rencontrées au cours des premiers mois de l’année scolaire en raison de l’accumulation de nombreuses difficultés persistantes dans le secteur de l’éducation, diverses composantes de la réforme ont été mises en œuvre conformément à la feuille de route.
Il a conclu en soulignant que le gouvernement s’est efforcé de relever les défis du secteur de l’éducation “selon une approche participative qui a nécessité l’invocation de l’intérêt national supérieur et la prédominance de la logique du dialogue pour restaurer la confiance de tous les acteurs, à travers un mécanisme de dialogue social institutionnalisé efficace”.