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M. Baraka expose les grandes lignes du plan d’action d’urgence des systèmes hydrauliques.

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Le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a présenté mercredi devant la Chambre des représentants les grandes lignes du plan d’action d’urgence pour les différents systèmes hydriques. Ce plan avait été soumis à Sa Majesté le Roi Mohammed VI lors de la session de travail qu’il a présidée le 16 janvier dernier, dédiée à la problématique de l’eau.

Lors de son exposé devant la Commission des infrastructures de base, de l’énergie, des mines et de l’environnement sur “la situation des ressources en eau dans notre pays : les mesures prises et le programme d’urgence pour garantir l’eau”, M. Baraka a expliqué que le plan d’action d’urgence comprend l’accélération de la construction de grands, moyens et petits barrages, la réalisation de puits et de forages d’exploration pour les utiliser dans le soutien de l’approvisionnement en eau potable, en plus de la réalisation de projets de dessalement de l’eau de mer pour approvisionner les villes côtières et assurer l’équité territoriale avec les régions intérieures.

Ce plan inclut également, ajouté le ministre, “l’acquisition de stations mobiles de dessalement d’eau de mer et d’eau saumâtre, la réalisation du projet de liaison inter barrages entre le barrage Oued Makhazine et le barrage Khroufa, et l’étude du projet de liaison entre les bassins de Spou, Abi Raqraq et Oum Er-Rbia”.

Le plan vise également “la poursuite de la mise en œuvre du programme de réutilisation des eaux usées pour l’irrigation des espaces verts et des terrains de golf”, ainsi que “l’intensification de l’efficacité économique de l’eau par les réseaux d’irrigation et la distribution d’eau potable, et la restriction de l’utilisation de l’eau d’irrigation et la réduction de son débit lorsque nécessaire”, avec “la mise en œuvre d’un programme de communication transparent et régulier envers les citoyennes et citoyens sur les évolutions de la situation hydrique et les mesures d’urgence qui seront activées, et leur sensibilisation à l’importance de l’économie de la consommation d’eau et à la lutte contre toutes les formes de gaspillage”.

Dans ce contexte, le responsable gouvernemental a rappelé les directives royales, qui se résument à “accélérer le rythme de réalisation des projets programmés à moyen terme, redoubler de vigilance et d’efforts pour relever le défi de la sécurité hydrique et garantir l’approvisionnement en eau potable”, ainsi que “l’adoption d’une communication transparente et régulière envers les citoyennes et citoyens sur les évolutions de la situation hydrique”.

D’autre part, le ministre a indiqué que le volume des apports hydriques supplémentaires n’a pas dépassé 646 millions de mètres cubes, entre le 1er septembre et le 22 janvier 2024, soulignant que le stock total d’eau dans les barrages s’élevait, à la date du 22 janvier en cours, à 3,74 milliards de mètres cubes, soit l’équivalent de 23,2% en termes de taux de remplissage, contre 31,7% enregistré à la même date de l’année précédente.

Il a ajouté que le taux annuel des précipitations au niveau national, entre le 1er septembre et le 18 janvier en cours, était de 32,2 millimètres, en baisse de 51,4 millimètres par rapport à la même période de l’année précédente (66,3 mm).

Concernant les eaux souterraines, le ministre a noté que leur exploitation excessive a contribué à la baisse du niveau de l’eau, précisant qu’il y a une baisse du niveau de l’eau dans les nappes de Tadla d’environ 5 mètres, 4 mètres à Béni Amir et Souss, tandis que le niveau de baisse à Oued Souss est d’environ 1,5 mètre.

Concernant la situation prévue de l’approvisionnement en eau potable pendant l’été 2024, le ministre a annoncé que la plupart des villes et centres desservis par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable seront approvisionnés normalement, à l’exception de 45 villes et centres, représentant 6%, affectant 227 927 clients.

Dans ce contexte, le ministre a évoqué certaines contraintes liées à l’approvisionnement en eau potable en milieu rural, soulignant notamment la rareté des ressources en eau souterraine, la difficulté des voies d’accès, et les problèmes de servitudes et d’expropriation, qui, a-t-il dit, “ont des répercussions sur la disponibilité du foncier pour la réalisation des installations hydrauliques”.

De son côté, le directeur général de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable, M. Abderrahim El Hafidi, a souligné dans son discours la nécessité de rationaliser l’utilisation des ressources en eau, considérant cela comme une responsabilité collective nécessitant une sensibilisation des citoyens aux conséquences négatives d’une utilisation non judicieuse de l’eau.

Il a révélé que l’État supporte le coût de la non-révision de la tarification de l’eau, précisant à cet égard que le coût de production et de distribution de l’eau “varie entre 15 et 20 dirhams par mètre cube”, tandis que le citoyen paie seulement environ 2,5 dirhams par mètre cube.

M. El Hafidi a souligné les études et recherches menées par l’Office pour évaluer le problème de l’eau, qui ont conclu au gaspillage d’environ 95% du volume d’eau utilisé pour la douche, où seulement 5% sont utilisés.

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