Au terme du troisième jour d’une crise sécuritaire sans précédent en Équateur, Daniel Noboa a proclamé le 9 janvier l’état de « conflit armé interne ».
Le président équatorien a émis l’ordre de « neutraliser » tous les groupes criminels impliqués dans le trafic de drogue, en réaction à l’évasion d’un chef de gang et à une prise d’otages diffusée en direct à la télévision.
Par le biais d’un décret signé ce mardi, le président Noboa a officiellement reconnu « l’existence d’un conflit armé interne » et a prescrit « la mobilisation et l’intervention des forces armées et de la police nationale (…) en vue de garantir la souveraineté et l’intégrité nationale face à la menace du crime organisé, des organisations terroristes, et des acteurs non étatiques belligérants ».




