Des pays africains comme le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Togo se retrouvent confrontés à la perspective d’une hausse des prix du riz suite à la décision de l’Inde d’interdire les exportations de riz blanc non basmati pour lutter contre l’inflation alimentaire. Clients importants de l’Inde, ces pays doivent désormais trouver d’autres sources d’approvisionnement pour répondre à leurs besoins alimentaires.
La Thaïlande et le Vietnam sont parmi les principaux exportateurs mondiaux de riz et représentent des alternatives potentielles pour ces pays africains. Cependant, avec une demande accrue provenant de ces nouveaux clients, il est probable que les tarifs du riz augmenteront également dans ces pays asiatiques, comme cela a été observé récemment avec la brisure de riz vietnamienne atteignant son niveau le plus élevé depuis 12 ans.
Le Maroc, qui dépend également des importations de riz, est susceptible de subir une hausse des prix du riz dans les prochains mois en raison de cette situation. La combinaison de la décision de l’Inde et des conditions météorologiques défavorables, telles que les inondations et le phénomène climatique d’El Niño, pourrait entraîner une pression sur l’offre mondiale de riz, ce qui se traduirait par des conséquences sur les prix internationaux de cette céréale essentielle.
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