L’affaire Jeffrey Epstein continue de créer des remous autour de Donald Trump. Mercredi, la divulgation de nouveaux courriels liés à Epstein, mentionnant à plusieurs reprises le président américain, a ravivé l’attention médiatique et politique sur son rôle dans cette affaire.
Les emails, récemment obtenus par le comité de surveillance de la Chambre des représentants, montrent des échanges entre Epstein et Ghislaine Maxwell évoquant Trump. Bien qu’aucune accusation criminelle ne soit portée contre lui, ces révélations soulèvent des questions sur ce que Trump savait réellement du réseau de trafic sexuel mis en place par Epstein et de sa proximité avec certains cercles influents.
Dans un de ces messages daté du 2 avril 2011, Epstein écrit à Maxwell : « Je veux que tu réalises que ce chien qui n’a pas aboyé est Trump… » Ces échanges, ainsi que d’autres, mettent en lumière des critiques et des jugements d’Epstein à l’encontre de Trump, qualifiant parfois son comportement de « borderline insane » ou « fou ».
Pour l’instant, la Maison Blanche maintient que le président n’a commis aucune faute. La porte-parole Karoline Leavitt a déclaré que les emails « ne prouvent absolument rien d’autre que le fait que le président Trump n’a rien fait de mal ».
Pourtant, les révélations ont provoqué une vague de spéculations politiques et renforcé l’image d’une tentative de la part de l’administration de contrôler la communication autour de l’affaire.
Une rencontre exceptionnelle a eu lieu dans la Situation Room de la Maison Blanche avec plusieurs hauts responsables, notamment le procureur général et le directeur du FBI, pour discuter d’une députée républicaine et d’une pétition visant à publier l’intégralité des dossiers de l’enquête Epstein.
L’affaire Epstein, marquée par la gravité des crimes commis contre de jeunes femmes, continue donc d’alimenter le débat politique aux États-Unis, laissant Trump confronté à un questionnement sur sa transparence et son rôle passé dans cette affaire.
