Près de quatre millions d’habitants de la province située autour de Pékin sont confinés mardi, les autorités voulant éviter tout emballement de l’épidémie de Covid-19 avant une grande réunion du Parti communiste chinois (PCC) à l’automne.
Des habitants des villes de Chengde et Xinle, dans le Hebei, doivent rester dans leur logement jusqu’à la fin de la semaine afin de faire face à un foyer épidémique.
Par ailleurs, plus de 13 millions d’habitants de la grande municipalité de Tianjin (nord), frontalière de Pékin, doivent effectuer mardi un test PCR après la survenue de plus de 80 cas positifs en deux jours.
A l’inverse de la quasi-totalité des autres pays, la Chine continue d’appliquer une stricte politique sanitaire.
Les autorités décrètent des confinements localisés, imposent dans certains endroits des tests PCR toutes les 72 voire 48 heures et font planer le risque d’une quarantaine sur tout voyageur se rendant dans une autre province.
Le variant Omicron semble ces derniers jours se propager à nouveau dans de grandes villes.
A Chengdu (sud-ouest), plus grande ville de la moitié ouest du pays, les autorités ont confiné des zones résidentielles, exigent un test PCR de moins de 24 heures pour quitter le territoire municipal et ont appelé à éviter les déplacements “non essentiels”.
A Shenzhen (sud), grande métropole de 18 millions d’habitants spécialisée dans les nouvelles technologies, deux districts sont partiellement confinés et le plus grand marché mondial d’électronique, celui de Huaqiangbei, est fermé. Un total de 35 nouveaux cas positifs ont été rapportés mardi à Shenzhen.
Dans le district de Futian, où se trouve le siège du gouvernement municipal, les cinémas, établissements de karaoké et parcs sont fermés jusqu’à vendredi.